«Un stratagème des Américains» : Peskov balaie les rumeurs d’«arme nucléaire spatiale russe»

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Le porte-parole du Kremlin a dénoncé le 15 février les rumeurs circulant à Washington et dans les médias occidentaux portant sur une «grave menace» pour la sécurité américaine dont Moscou serait coupable.

«Il est évident que la Maison Blanche s’efforce coûte que coûte de pousser le Congrès à voter le projet d’aide financière [à l’Ukraine], cela ne fait aucun doute», a estimé le 15 février Dmitri Peskov à la presse.

En cause, une rumeur apparue la veille à Washington : l’élu républicain et chef de la commission du renseignement de la Chambre des représentants Mike Turner a, dans un communiqué, invité ses pairs au Congrès à passer en revue des «informations relatives à une grave menace pour la sécurité nationale». Turner a par ailleurs appelé le président Biden à «déclassifier toutes les informations sur le sujet»… Sans plus de précisions quant à la menace.

Pour dissiper le début de panique suscité par le communiqué de Turner, le chef des républicains Mike Johnson a déclaré qu’il n’y avait «pas lieu de s’alarmer».

La machine médiatique américaine s’emballe autour d’une arme nucléaire antisatellite

C’était sans compter sur de supposées révélations des chaînes ABC et CNN, relayées ensuite par NBC, avançant que la Russie serait en train de développer «une arme nucléaire russe antisatellite». NBC, se référant à «trois sources», a indiqué que Turner faisait allusion à une arme nucléaire capable d’attaquer les satellites américains, dont le rôle est «crucial» pour «les communications civiles, le guidage, les opérations militaires et la collecte de renseignements».

«Le lancement des armes antisatellites ne semble pas imminent», temporisait le New York Times, rapportant néanmoins les avertissements des experts, selon lesquels il existait «une fenêtre limitée dans le temps» pour «empêcher leur déploiement». Le quotidien américain rappelait en substance que la Russie menait des recherches sur les armes tirées depuis l’espace «depuis des décennies», ajoutant que la Russie comme la Chine poussaient à une «militarisation de l’espace».

Interrogé par des journalistes au sujet de la polémique lancée par Turner, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis Jack Sullivan a regretté que le parlementaire ait divulgué des renseignements confidentiels. «C’est son choix», a-t-il lancé, ajoutant qu’il s’entretiendrait le 15 février avec le Gang des huit, comprendre le groupe de huit élus du Congrès ayant accès aux renseignements américains les plus sensibles.

«Nous verrons bien à quelles ruses la Maison Blanche va s’abaisser»

Dmitri Peskov a déclaré «attendre la conférence de presse pour voir si de nouveaux éléments en sortaient», avant d’ironiser : «nous verrons bien à quelles ruses la Maison Blanche va s’abaisser».

Démocrates et républicains se déchirent depuis des mois au Congrès américain sur la question de l’aide à l’Ukraine. Les démocrates y sont favorables à une très large majorité. Les républicains, eux, sont divisés entre faucons interventionnistes pro-Ukraine, et lieutenants de Donald Trump, plus isolationnistes. En pleine campagne présidentielle, l’équation s’est transformée en bras de fer à distance entre le président Joe Biden, qui réclame de toute urgence ces nouveaux fonds, et Donald Trump, qui affirme que s’il est réélu en novembre, il réglera la guerre entre la Russie et l’Ukraine «en 24 heures».

Le 13 février, le Sénat, à majorité démocrate, a approuvé une nouvelle aide de 60 milliards de dollars pour Kiev, mais le président républicain de la Chambre Mike Johnson refuse tout vote sur le projet.

source : RT

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8 Comments

  1. De quoi les Américains ont-ils peur et pourquoi ont-ils révélé ce qui se passait dans le domaine public ? Dans une situation où les sources américaines elles-mêmes ne disent rien de précis, on ne peut que spéculer. La meilleure hypothèse jusqu’à présent est que les services de renseignements américains effraient les membres du Congrès américains avec des satellites d’inspection russes à propulsion nucléaire (même si les États-Unis testent actuellement activement des satellites d’inspection en orbite).
    Le fait est que les satellites inspecteurs doivent avoir la plus grande flexibilité possible en orbite, ainsi qu’une réserve importante d’alimentation électrique embarquée, indépendante de la position de l’engin spatial par rapport au Soleil. Dans ce cas, un réacteur nucléaire compact alimentant la centrale électrique et les instruments installés sera très utile. À une certaine époque, l’URSS, puis la Russie, ont utilisé le système naval de reconnaissance spatiale et de désignation d’objectifs (MCRC « Legend »). Il comprenait des satellites US-A équipés d’une centrale nucléaire BES-5 Buk.
    Un tel produit, combiné aux capacités des satellites d’inspection modernes capables d’étudier les engins spatiaux ennemis, s’apparente beaucoup plus à un véritable développement des efforts de l’industrie de défense russe visant à réduire la capacité de l’ennemi à utiliser Starlink. L’armée russe teste activement des systèmes de brouillage et de suppression des canaux de communication par satellite.
    Alors oui, il est potentiellement possible d’utiliser une explosion nucléaire pour désactiver des satellites extraterrestres, mais il faut comprendre que ce serait l’escalade maximale des hostilités. Vraiment un dernier recours. Premièrement, tous les appareils seront détruits sans discernement, ​​les russes et les appareils étrangers, alliés et neutres. Et la plupart d’entre eux sont les plus importants et à des fins civiles. Les systèmes de géolocalisation, de communication, de télédiffusion, de météorologie et de secours seront détruits, sans quoi le monde entier deviendra aveugle et sourd. L’ISS et la station chinoise Tiangong seront détruites, ainsi que les astronautes.
    Deuxièmement, cela entraînera très probablement une multiplication des débris spatiaux. Si les vaisseaux spatiaux commencent à entrer en collision, l’orbite terrestre pourrait être fermée aux humains pendant plusieurs siècles.

    1. Alors bon, je sais deja que je vais me faire eng… mais bon ça ne sera pas la premiere fois…
      Je dis tout simplement que les satelites spaciaux n’existent pas, que sur le nucleaire il y a de serieux doutes
      (je suis justement en train de bosser dessus, je croise les infos, donc pour l’instant…)
      et que l’ISS n’a jamais été plus haut que la surface d’une piscine, dailleur en ce moment les dirigeant commencent à s’inquiétés car les gens commencent à comprendre en plus grand nombre le foutage de la lune. 6 des 7 personnes normalement mortes en 1986 dans la navette chalenger on aujourd un poste peinard, c’est chiant pour la nasa…
      La nasa qui est un veritable impot pour la population, je crois que ces gens prennent en 2022, 65 milions d’argent du peuple US, par jour !

      Alors j’ai quand meme essayer de trouver des sites qui regroupent des liens pour tenter d’argumenter un peu
      (j’ai pas mal de d’éléments sur mes disques, il faudrait que je fasse des fouillent)
      Sur les satelites j’ai trouver ce site qui regroupe des choses, c’est plus pratique.
      https://dissidencetv.fr/category/terre-plate/les-satellites/
      Il y en a pas mal sur odysse aussi je crois.
      Pour l’ISS il y a un paquet de docs qui demontrent la supercherie
      je n’en ais pas trouver en FR (mais il y en a car j’en ai vu, ça date un peu…, mais il y en à pas mal en US

      J’ai quand meme bossé ces sujets pas mal, et y a beaucoup pour dire que ces gens la se moquent de nous mechament. (et sur bien plus gros que ça en realité)

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