François et l'Opus Dei : La malhonnêteté et la lâcheté n'ont pas les résultats attendus

Quelques heures après l'élection de Bergoglio, Caminante-Wanderer (25 juillet) s'est entretenu avec un ami de l'Opus Dei qui n'a pas ménagé ses épithètes pour décrire l'homme " que nous, Argentins, connaissions si bien ".

Au bout de trois jours, cependant, la fureur était retombée et, deux semaines plus tard, lui et ses concitoyens étaient les personnes les plus heureuses du monde d'avoir un pape argentin, car le père Mariano Fazio, alors vicaire régional de l'Opus Dei pour l'Argentine, l'avait ordonné : rien que des louanges et des fleurs pour celui qu'ils détestaient il y a encore un instant.

Aujourd'hui, Fazio est le second homme de l'Opus Dei à Rome. "Les naïfs pensaient qu'avec Fazio à Rome, un Argentin proche du pontife argentin, les dangers seraient minimisés", mais "la semaine dernière, ils ont reçu la réponse de François."

Caminante est dégoûté par "l'obséquiosité et la stupidité honteuses" du supérieur de l'Opus Dei, Fernando Ocariz, qu'il qualifie avec acidité de "personne aux grands idéaux et au courage inébranlable."

Ocariz a même remercié François pour la décapitation de l'Opus Dei. Specola pense que François pourrait nommer le cardinal jésuite Ghirlanda, un autre apparatchik, comme "cardinal protecteur" de l'Opus Dei.

"Je ne serais pas surpris qu'Ocariz lui propose de laver personnellement ses chaussettes", plaisante Caminate.

Image: Mariano Fazio, © wikicommons CC BY-SA, #newsWkdfyvevgd