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17 ) CONCLUSION : LES GROSSIÈRES ERREURS DE DOM GUILLAUME CHEVALLIER DÉMASQUÉES.

communautesaintmartin.org/…MV-III-ASPECTS-PSYCHOLOGIQUES-DES-PERSONNAGES-.pdf

Qui est le mentor de dom Guillaume Chevallier ?

Voir aussi la réponse de F.M.Debroise à ces articles,

celle du docteur psychiatre D.Gloppe

et celle du collectif Marie de Nazareth: Réponse à Don Guillaume Chevallier : il n’y a aucune erreur doctrinale dans les écrits de Maria Valtorta

Conclusion : l’œuvre de Maria Valtorta nous met en présence d’une forme particulière d’abus spirituel, à deux niveaux. D’abord, dans le domaine proprement religieux. Malgré quelques précautions littéraires, le texte atteste – mensongèrement – d’un processus de rédaction d’origine divine.

DGC sort ici de sa caricature proprement dite de l’œuvre, pour entrer à présent dans la pure imitation des pharisiens dans l’Évangile selon saint Matthieu 26,65-66, c’est-à-dire dans le faux jugement appelant une sentence injuste sur le Christ : ayant été incapable de nier par ses sophismes l'origine surnaturelle de l'œuvre, il en tire pourtant une « conclusion ». Mais que conclure lorsque comme lui, on n’a rien dit de vrai ?
Si le texte atteste qu’il est d’origine divine :
-c’est bien sûr que le Christ n’est pas un menteur, et n’a rien à dissimuler
-c’est le lecteur qui le découvre de lui-même, sans avoir besoin de beaucoup d’explications : de même que le spectacle de la Création amène naturellement à la certitude de l’existence d’un Dieu Créateur, sans avoir besoin de lire sur un arbre sa signature manuscrite, de même la lecture de l’EMV amène naturellement à la certitude de son origine divine
-et les nombreux examens théologiques et scientifiques de l’œuvre réalisés depuis confirment ce que dit Mgr Maurizio Raffa : « Pour écrire une seule partie de l’Œuvre de Maria Valtorta, il faudrait être un auteur (qui n’existe pas aujourd’hui) tout à la fois poète, bibliste talentueux, théologien confirmé, expert en archéologie, en topographie, en astronomie, en zoologie, en botanique etc, et profond connaisseur de la psychologie humaine. »

Rien ne peut expliquer une telle œuvre à ce point exacte et sans erreur théologique, venant d’un auteur sans aucune culture biblique sérieuse, sans connaissances scientifiques d’aucune sorte, et qui plus est, malade physiquement au dernier degré, sinon : une inspiration divine.

Il est d'ailleurs très important de noter que l’EMV coche 9 critères permettant de confirmer son origine céleste : la première locution, le 23 avril 1943 à 11h45 , et les innombrables autres qui la suivirent, eurent un caractère :
1 ) imprévu ( ce que saint Ignace de Loyola et sainte Thérèse d'Avila déclarent unanimement être le signe de la présence du divin )
2 ) inattendu ( Maria Valtorta s'en trouvait indigne )
3 ) non cherchées ( elle était d'une grande humilité qui lui venait de l'amour de la croix du Christ, elle était sans aucune prétention)
4 ) non voulues ( elle en eut peur au contraire, et aussitôt après la première, elle fit courir chercher le père Migliorini, son directeur spirituel, pour se soumettre à son avis.)
5 ) non "évoquées" ( tout le contraire d'une expérience spirite, où l'on évoque les défunts, ou une "entité" : nous allons voir plus loin combien Maria Valtorta détestait le spiritisme et toute œuvre des ténèbres )
6 ) non "architecturées" ( aucune planification possible pour élaborer une tromperie, et duper son père spirituel )
7 ) subies ( imposées d'elles-mêmes, sans possibilité ni de les freiner, ni de les préparer, ni de les déterminer avec ses propres forces ou mérites.)
8 ) constantes dans ces caractéristiques, jusqu'à la fin, sans aucun changement.
9 ) pour finir, il faut ajouter que Maria "était par nature extrêmement prudente et remplie de crainte par rapports aux révélations et aux prophéties privées ( ... ) terrorisée, elle l'était par toutes ces choses, en général (...) Elle craignait d'avoir mal compris, elle avait peur de se tromper : elle se renfermait en elle-même et se taisait au point de maintenir un silence obstiné, même malgré les invitations répétées de notre Seigneur à divulguer ces choses. ( ... )
Et cela se produisait, non pas parce qu'elle aurait été une femme indécise, irrésolue et peureuse, étant donné qu'elle était, tout à l'opposé, confiante, spontanée, très résolue et très courageuse, parce qu'elle avait un infini respect pour les fameux "secret du roi".
( Albo Centoni, « Una vita con Maria Valtorta », cité par don Zucchini dans sa biographie de Maria Valtorta p.84-85 )

Suit dans ce même livre une anecdote savoureuse de l'enfance de Maria, montrant à quel point elle était incroyablement méfiante vis-à-vis de tout ce qui faisait penser dans sa vie à du "surnaturel", combien cela la faisait fuir au lieu de l’attirer.

qui permet de le comparer, voire
de le substituer, à la révélation authentique.

DGC a été débouté de ce piètre argument dès le premier volet de la réfutation : l’EMV ne prétend en aucune façon être un cinquième Evangile, encore moins un Evangile de substitution, n’étant :
-ni un témoignage historique, comme les quatre Evangiles canoniques,
-encore moins un outil liturgique, comme ils le sont.
Ce n’est donc qu’une révélation privée, et il est simplement risible de faire de son authenticité un « casus belli », en voulant monter Dieu contre Lui-même, alors qu’Il est souverainement libre de ses Dons.

Ensuite, dans le domaine spirituel et psychologique. Le personnage de « Jésus » prodigue une éducation et tisse des relations toxiques avec les personnages du roman et, à travers eux, avec le lecteur ou la lectrice consentants.

DGC s’est vu forcé, pour justifier cette accusation, de nous exposer sa propre gêne avec certaines paroles de l'Évangile, ou carrément sa méconnaissance de ce dernier, jusqu'à son refus du mystère de l'Amour Trinitaire circulant sans aucun narcissisme entre le Père, le Fils et le Saint Esprit, et c'est malheureux de le dire, son refus à peine voilé de l'incarnation bien réelle du Verbe :

or Jésus, tout au long de l’EMV, se révèle bien être le Dieu-fait-Homme, et de ce fait, aucune des accusations de DGC n'a de raison d'être, comme nous l’avons constaté et allons continuer de le faire.

Même s’il était avéré que les informations de nature historique, géographique ou archéologique que prodigue Valtorta dans son œuvre étaient exactes, cela ne justifierait pas pour autant la formation qu’elle prétend donner aux maîtres spirituels et aux âmes, qui sera, en fonction du degré de perméabilité des lecteurs, soit sans réel intérêt, soit dangereuse.

Et comme cette « formation » est strictement dans la même ligne que l’ « Imitation de Jésus-Christ » de Thomas a Kempis, les enseignements de saint Augustin, de saint Thomas d’Aquin, de saint Jean Chrysostome, de sainte Gertrude d’Helfta, etc, DGC s’embarque ici à devoir nous démontrer que tous ces éminents enseignements sont au moins sans réel intérêt, si ce n’est carrément dangereux ! L’ancien séminariste qu’il est se rebellerait-il après coup contre ce qui constitua, espérons-le, ses propres études théologiques et mystiques ?

D’autre part, il ne peut y avoir de milieu :
- Soit l’œuvre n’est pas inspirée par le Ciel, et alors Maria Valtorta en est la seule cause, aidée ou non par le Démon. Mais on a vu que 1 ) même aidée par une trentaine de moines équipés des ordinateurs de dernière génération ( inexistants dans les années 40-50 ), elle n’aurait pas pu écrire ne serait-ce qu’une partie de son œuvre, et 2) que cette dernière étant à ce point dépourvue de la moindre erreur théologique, du moindre petit mensonge ou omission volontaire, il est à proscrire que le Démon, Prince du mensonge, puisse être invoqué comme étant sa cause partielle ou entière.

- Soit l’œuvre est inspirée par le Ciel, et il est alors normal de ne pouvoir y avancer d’un seul pas sans y trouver une merveille, un pur miracle : et c’est complètement le cas, sans aucune contestation possible ( sauf farfelue ).

L’exactitude des éléments scientifiques, que DGC tient pour hypothétique, a été en réalité dument vérifiée sans aucun conflit d’intérêt, par des gens souvent plus que réticents au départ, tel Jean-François Lavère, ingénieur.
Pour que tous les éléments scientifiques présents dans l’œuvre aient pu y cohabiter en parfaite cohérence les uns avec les autres par le simple fait du hasard ( ce qui aurait été le cas si l’auteur avait écrit d’elle-même ), il aurait fallu non pas qu’elle joue et gagne au Loto, ce qui est déjà quasiment impossible : nous avons en effet une chance sur 19 068 840 de gagner le jackpot du Loto, soit une probabilité de gagner d’environ :

1 chance sur 10 puissance 7, soit : 1 chance sur 10 millions de chances.

C’est déjà quasiment impossible de gagner !
Mais non : pour arriver par hasard à cette cohérence dans son œuvre, il aurait fallu que Maria Valtorta gagne du premier coup le Jackpot à un jeu de hasard, avec une probabilité de gagner de :

1 chance sur 10 puissance 80 !... soit :
1 chance sur 1 milliard de milliard de milliard, de milliard de milliard de milliard, de milliard de milliard de milliard !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! )

Aucun humain ne peut s’imaginer cela, aucune donnée astronomique ne s’y peut comparer, c’est de l’ordre du rigoureusement et purement impossible de gagner le Jackpot de ce jeu : mais Maria Valtorta le gagne du premier coup. Et c’est une preuve définitive.

Autre élément qui ne peut laisser planer le moindre doute : pour un tiers de l’œuvre, Maria Valtorta qui n’avait pas fait le moindre plan préalable d’écriture, a reçu les épisodes dans le désordre. Or il est impossible pour un auteur de procéder ainsi, à moins d’être soi-même un ordinateur dernière génération, car chaque épisode de l’EMV étant étroitement interdépendant du précédent et du suivant, c’est un peu comme si l’on vous demandait de réaliser sans aucune erreur, les yeux bandés, un puzzle de 1000 pièces. C’est tout simplement impossible, humainement parlant. Giuseppe Belfanti, le propre cousin de Maria Valtorta, revint du spiritisme à la foi et à la pratique catholique grâce à la constatation de ce miracle.

Précisons que les manuscrits ne présentent aucune rature, car ils furent rédigés d’un seul jet, avec une étonnante rapidité, et sans le recours à l’écriture automatique.

Il conviendrait de demander à un spécialiste d’analyser les sources possibles de la création du personnage littéraire de « Jésus », une fiction qui veut s’imposer, au-delà de la fiction, pour réalité divine. Ce Maître, qui s’impose par son verbe, qui interprète tout, autorise et défend ce qu’il veut, se soumet les êtres, présente des traits qui, si on les rencontrait dans la vie ordinaire ou chez un maître spirituel, ne seraient pas acceptables.

Répondons à la demande de DGC : vu les 9 critères cochés par l’EMV et les très nombreux miracles internes à sa rédaction, sa source ne peut en aucune manière être chercher du côté de l’homme, à moins d’être farfelu jusqu’au dernier degré. Ce qui est encore confirmé par la parfaite cohérence entre Jésus de Nazareth – Celui des quatre Évangiles – et Celui décrit dans les visions de Maria Valtorta, sans la moindre faille sur le plan théologique ou psychologique.

Notons que ce dont DGC se méfie ici ouvertement, c’est d’un Jésus qui serait Dieu :
-appelé Maître,
-dont la Parole fait autorité,
-ayant réponse à tout,
-édictant la Loi comme en étant Lui-même la Source,
-à la puissance de Qui tout se trouve soumis, et ne pouvant être comparé à personne d’autre que Lui-même.

Par contre, ce qui est inacceptable pour les DGC et les pharisiens de tous ordre chez Jésus le Dieu-Homme, est pour nous la source de la plus pure et joyeuse espérance qui soit, suscitant en nous la foi la plus totale et le plus complet amour.
Ce qui fait dire à M. l’abbé Guy Pagès, témoignant lors d’une journée nationale de l’EMV : « Si le Jésus de Maria Valtorta n’est pas le vrai Jésus de Nazareth dont il est question dans les quatre Evangiles, alors moi, Guy Pagès : je ne connais pas le Christ. »

La seule chose qui nous fait rejoindre l’avis de DGC, c’est qu’effectivement, si un maître spirituel prétendait nous donner son propre corps à manger et son propre sang à boire, ce serait inacceptable de sa part. Seul le Christ peut agir ainsi. Et seul le Christ peut en toute chose se comporter avec une telle autorité proprement divine.

Il est d'autre part très édifiant de noter que DGC s'offusque, dans son article, du tendre amour d'un Fils parfait pour sa Mère parfaite, de la tendresse paternelle de Jésus pour les petits enfants, purs de cœurs.
C'est effectivement tout ce qu'il y a de plus choquant et condamnable : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » ( Matthieu 5,8 ).

De quelles projections affectives, de quel besoin de domination ce personnage fantasmé de « Jésus » est-il le produit ?

On voudrait - et on a déjà - poser cette même question à l'auteur de l'article : par quelle besoin de domination, par quelle projection affective blessée et personnelle en vient-il à voir le mal dans ce qui est bien, l'obscurité dans ce qui est lumineux ? Mais la réponse est devenue depuis tristement évidente, DGC s’est lui-même fourvoyé en se mettant à l’école du pire mentor qui puisse être à l’heure actuelle : Joachim Boufflet. Ici, plus question d’Incarnation du Verbe, plus question de foi en l’Evangile, mais des plus épaisses ténèbres spirituelles. Comment un prêtre a-t-il pu en arriver là ? C’est une bien douloureuse question, mais à sa décharge, nous connaissons un peu les blessures personnelles très profondes de DGC, qui s’est cru lui-même victime d’une emprise sectaire, et n’a pas su se libérer des conséquences.

Si nous pouvions hasarder une hypothèse, nous évoquerions une immaturité affective transposée en termes religieux, trouvant ainsi une autojustification absolue.

Jamais on n’aurait pu tomber sur un autoportrait aussi ressemblant que celui que nous livre ici DGC. La seule différence avec ce qu’il dit, c’est que pour ce qui le concerne, il ne s’agit pas d’une hypothèse hasardeuse de notre part, mais d’une certitude. DGC n’a tout simplement pas conscience de la très grave emprise sectaire dans laquelle il vit, et ce ne sont pas pour l’instant ses confrères qui l’adulent et le protègent contre les « très méchants réfutateurs de ses articles » qui pourront l’aider à y voir clair. Espérons que, grâce à Dieu et à l’intercession toute puissante de sa Bienheureuse Mère, cet état de fait puisse changer bientôt.

Addenda

-Maria Valtorta eu de nombreuses occasions de combattre des "spirites" qui ne purent jamais l'approcher, tant elle abhorrait les pratiques sataniques. Elle chassa un jour deux d'entre eux qui louaient une chambre chez sa mère Iside, par la prière de l'exorcisme de S.S.Léon XIII qu'ils furent incapables de supporter, sans savoir que Maria en était la cause... Incapables de poursuivre leur forfait, ils plièrent bagage et s'enfuirent.

-Lorsqu'à la fin de sa vie, elle cessa de parler, dans un état d'absence que connut avant elle un saint Thomas d'Aquin avant de mourir, trois personnes vinrent la saluer dans cet état, alitée dans sa chambre : le père Berti, l’éditeur de l’œuvre Emilio Pisani, et un "docteur en parapsychologie", Luciano Raffaele.

Tout d'un coup, Marta Diciotti l'entendit distinctement dire : " Va-t-en ! Va-t-en ! Va-t-en ! ". Elle accourut, et vit Maria Valtorta, avec le doigt pointé vers la porte, qui criait cet ordre au "docteur" Raffaele. Elle chercha à s'entremettre en faveur de celui-ci, mais il n'y eut rien à faire. Ferme et décidée, continuant à indiquer la porte, elle répétait : " va-t-en ! Va-t-en ! Va-t-en ! ". Il ne tenta même plus de lui prendre la main, et il sortit en ne cachant pas son désappointement.
( Albo Centenier, « Ricordi di donne che conobbero Maria Valtorta »,
cité par don Ernesto Zucchini dans son ouvrage biographique de référence " Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix " )