En 2022, François, jamais en retard lorsqu’il s’agit d’intenter des procès à l’Eglise, s’est rendu au Canada pour se couvrir la tête de cendres et demander pardon, au nom de l’Eglise catholique (comme c’est commode de battre sa coulpe sur la poitrine des autres) pour des crimes prétendument commis à l’enseigne du colonialisme…

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Canada : après l’annonce choc de 2021 (et les excuses du pape François), aucun corps n’a été retrouvé.

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Matteo Matzuzzi (Il Foglio) – ‘215 enfants enterrés dans une église catholique canadienne’. Après deux ans, pas un seul os n’a été retrouvé.
En 2021, le choc de l’annonce : ‘Des corps d’enfants indigènes enterrés anonymement’. Trudeau a exigé des excuses de la part du pape. Mais à ce jour, aucune fouille n’a abouti.

La première à parler de tombes couvertes, a ajusté son ton : ‘anomalies possiblement dues au mouvement des racines’.

Pendant ce temps-là, quatre-vingt-seize églises du pays ont été brûlées ou profanées

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Retour en arrière

Matteo Matzuzzi, Les excuses hâtives du pape au Canada (29 juillet 2022).

L’objectif principal du voyage du pape au Canada est de faire pénitence, c’est-à-dire de s’excuser – au nom de l’Église catholique – pour tout le mal fait au cours des siècles aux peuples autochtones. Les tentatives répétées de colonisation, voire le génocide culturel perpétré par les catholiques à l’encontre de ceux qui étaient déjà là avant sur ces terres exterminées.

Ces derniers jours, entre Edmonton et le Québec, François a fait plusieurs mea culpa. Du reste, le terrain était fertile, depuis qu’il y a un an, une anthropologue a émis la théorie qu’à côté de l’ancienne école de Kamloops, évidemment catholique, il y avait un charnier. Cela (et aucune fouille) a suffi pour que les médias du monde entier affirment que des « centaines d’enfants » avaient été « tués » et enterrés à cet endroit. Et qui sait combien d’autres charniers, manifestement remplis des restes d’enfants indigènes que l’Église voulait assimiler, se trouvent au Canada.

Dommage qu’une fois l’attention portée sur le fait et l’excitation retombée, pas un seul os n’ait été trouvé là où l’anthropologue l’avait supposé. Il n’y a que des cimetières, comme partout ailleurs. Des cimetières où ont été enterrés des écoliers, des missionnaires, des habitants. Pas de meurtres, pas de traces. De preuves de génocide culturel, il n’y en a pas une seule. Pas seulement : la Commission de vérité et réconciliation, créée en 2008 pour enquêter sur les abus dans les écoles qui accueillaient les indigènes, après des années de travail et d’étude a constaté que le taux de mortalité parmi les jeunes scolarisés était de quatre décès par an pour mille. La cause principale, la tuberculose.

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