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shazam
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Le Grand Charles (2005) 1969 : vêtu d’un ample manteau sombre, le général de Gaulle marche sur la lande irlandaise. Il a 78 ans, il a démissionné de la présidence de la République et bientôt il va …More
Le Grand Charles (2005)

1969 : vêtu d’un ample manteau sombre, le général de Gaulle marche sur la lande irlandaise. Il a 78 ans, il a démissionné de la présidence de la République et bientôt il va mourir. Il est seul.

Cette solitude tranche cruellement auprès des triomphes du passé : lorsqu’en 1944, il fut acclamé sur les Champs-Elysées par un million de parisiens tout juste libérés ; lorsqu’en 1958, tandis que la guerre d’Algérie signait la fin d’un empire, il était rappelé au pouvoir et proclamait sous les vivas de la foule, la naissance de la Vème République.

Des années riches en intrigues, chausse-trappes et coups fourrés. Des années foisonnantes, années charnières, pour la France et pour de Gaulle.
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« Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent [l'Europe].
Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent …More
« Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent [l'Europe].
Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation. »

Mémoires d'espoir : 1, Le Renouveau, 1958-1962, Charles de Gaulle, éd. Plon, 1970, p. 181-182
Maranatha Maranatha
Titus Mobi
Le grand Charles a fait bcp de bêtises comme ne pas passer vraiment le Karcher à la libération dans la préfectorale la gendarmerie la police les gardiens de prison bref l'erreur de transiger avec les communistes qui étaient des traîtres aux ordres de Moscou ou lâcher l'éducation nationale aux socialosgauchos abandonner l'Algérie département français à des terroristes sans oublier le remboursement …More
Le grand Charles a fait bcp de bêtises comme ne pas passer vraiment le Karcher à la libération dans la préfectorale la gendarmerie la police les gardiens de prison bref l'erreur de transiger avec les communistes qui étaient des traîtres aux ordres de Moscou ou lâcher l'éducation nationale aux socialosgauchos abandonner l'Algérie département français à des terroristes sans oublier le remboursement de la pilule contraceptive par S Veil et d'autres conneries du genre qu paie très chèrement aujourd'hui notre pays 😡
viensmevoir65 shares this
65
Au crépuscule de sa vie, le Général De Gaulle se promène seul au bord de la mer. Il se souvient alors de ses triomphes passées et d'une carrière politique palpitante. Il se souvient aussi de ses échecs. De 1944 où il reçoit les honneurs des français libérés, à 1969 où il a démissionné, en passant par 1958 et la création de la cinquième république, retour sur la vie du Grand Charles.
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Au crépuscule de sa vie, le Général De Gaulle se promène seul au bord de la mer. Il se souvient alors de ses triomphes passées et d'une carrière politique palpitante. Il se souvient aussi de ses échecs. De 1944 où il reçoit les honneurs des français libérés, à 1969 où il a démissionné, en passant par 1958 et la création de la cinquième république, retour sur la vie du Grand Charles.
shazam
Olivier L
De Gaulle, la grandeur et le néant.
L'effroi
Un peu moins de gaullomania ne nuirait pas: De Gaulle lui-même a reconnu dans une confidence à son aide de camp le capitaine Guy qu'il s'en est fallu d'un cheveu qu'il ne finisse à la poubelle de l'histoire:
« Que serais-je devenu si le maréchal Pétain était parti à Alger le 11 novembre 1942 après l’invasion de la zone libre ?, lui avait dit en substance De Gaulle. Les pieds noirs auraient …More
Un peu moins de gaullomania ne nuirait pas: De Gaulle lui-même a reconnu dans une confidence à son aide de camp le capitaine Guy qu'il s'en est fallu d'un cheveu qu'il ne finisse à la poubelle de l'histoire:
« Que serais-je devenu si le maréchal Pétain était parti à Alger le 11 novembre 1942 après l’invasion de la zone libre ?, lui avait dit en substance De Gaulle. Les pieds noirs auraient applaudi, les Américains auraient exulté, les Anglais se seraient rangés, et à la Libération, il aurait remonté les Champs-Élysées sur son cheval blanc. »
Pétain faillit prendre l'avion, mais se ravisa, ne voulant pas trahir les français en les abandonnant à l'occupant.
Fort opportunément l'assassinat de l'Amiral Darlan (à qui le crime profitait-il?) lui permit de verrouiller définitivement son pouvoir sur la France Libre, évinçant tout ceux, dont le général Giraud, qui lui refusèrent allégeance. Rappelons que Darlan juste avant sa mort en novembre 42 signa les accords Clark-Darlan, avec l'assentiment de Pétain, qui rompaient l'Armistice de juin 40 et faisaient rentrer en guerre la France contre l'occupant aux côtés des américains.
Les pages de "Livres de Guerre" - AFN 41-42 - Accord Clark-Darlan -
shazam
@Paul1977
Ces formules de De Gaulle sont en effet relatées par Alain Peyrefitte dans C’était de Gaulle, en 1994.
Il en avait d’autres :
« Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent [l'Europe]. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours …More
@Paul1977
Ces formules de De Gaulle sont en effet relatées par Alain Peyrefitte dans C’était de Gaulle, en 1994.
Il en avait d’autres :

« Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent [l'Europe]. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation. »
Mémoires d'espoir : 1, Le Renouveau, 1958-1962, Charles de Gaulle, éd. Plon, 1970, p. 181-182

‘Le grand Charles’, homme sérieux mais qui ne se prenait pas au sérieux et au charisme exceptionnel, avait aussi le sens de l’humour :

« Est-ce que j'ai jamais attenté aux libertés publiques fondamentales ? Je les ai rétablies. Et y ai-je une seconde attenté jamais ? Pourquoi voulez-vous qu'à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ? »
Charles de Gaulle, Conférence de presse au palais d'Orsay, ORTF (visible sur l'INA), 19 mai 1958 (j’ai pu l’entendre et le voir faire cette formule dans cette conférence de presse dans un enregistrement vidéo que l’on peut retrouver sans trop de difficulté)

"Je ne vais pas mal, mais rassurez-vous un jour je ne manquerai pas de mourir."
Charles de Gaulle, Conférence de presse à L'Élysée, ORTF (visible sur l'INA), 4 février 1965

Ces conférences de presse était parait –il très suivie à l’époque, et était ‘un rendez-vous à ne pas manquer’ et pas seulement pour les journalistes. L'on les trouve sans grande difficulté sur le net.
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Royaume de France.
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4) Documentaires TV.
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4) Documentaires TV.

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shazam
A-t-on jamais vu un réalisateur de fiction télévisuelle dire « je » et endosser le rôle du récitant ? Voilà pourtant le pari audacieux de Bernard Stora, auteur-réalisateur qui nous prend la main dès le début de ce double film consacré à de Gaulle et à sa « traversée du désert », de 1946 à 1958.
Sur les premières images, ces fameuses archives de 1969 où l'on voit le Général marcher sur une …More
A-t-on jamais vu un réalisateur de fiction télévisuelle dire « je » et endosser le rôle du récitant ? Voilà pourtant le pari audacieux de Bernard Stora, auteur-réalisateur qui nous prend la main dès le début de ce double film consacré à de Gaulle et à sa « traversée du désert », de 1946 à 1958.
Sur les premières images, ces fameuses archives de 1969 où l'on voit le Général marcher sur une plage irlandaise, il raconte : « Au référendum de 1968, j'ai voté non, et il est parti. »
Il confie qu'il a eu l'impression de tuer le père et dévide le fil de son récit...

Alternant les archives avec les scènes de fiction, la chronique des événements s'enchaîne comme à l'envers : des débuts de la IVe République (là, on le déplore, Maurice Thorez est caricatural face à de Gaulle), on remonte jusqu'à la débâcle de 1940 et à l'appel du 18 juin... La seconde partie du film évoque l'hiver 1954 (le début de l'écriture de ses Mémoires), la période londonienne, la crise algérienne et le retour au pouvoir.

Pour assumer le choc des images historiques, il fallait un acteur à forte stature. Bernard Farcy est celui-là : gouailleur et naturellement supérieur. Il est le de Gaulle du quotidien comme le commandeur de la France libre. Il incarne une conviction, sans chercher à imiter. Autour de lui, la distribution donne à la fiction son poids de vraisemblance : la gestuelle intello de Malraux, l'allure fine du capitaine Guy, le savoir-faire mondain de Paul Reynaud, la pétillance de Claude Mauriac.

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Musique : "Saint Matthew Passion BWV 244-Part II: (54) Choral : O Haupt voll Blut…" de Hermann Scherchen, Orchestre de l’Opéra de Vienne and Akademie Kammerchor

Ce film a obtenu deux FIPA en 2006, catégorie séries et feuilletons, le FIPA d'or du prix d'interprétation masculine pour Bernard Farcy et le FIPA d'argent pour Bernard Stora.

Bernard Farcy a également été nommé aux Emmy Awards 2006 pour son interprétation.