apvs
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Exposé passionnant, au cours duquel certains (dont vous, je l'espère) comprendront la méthode biaisée et ascientifique employée par le docteur Giraud pour en arriver à la conclusion de la rigidité …Plus
Exposé passionnant, au cours duquel certains (dont vous, je l'espère) comprendront la méthode biaisée et ascientifique employée par le docteur Giraud pour en arriver à la conclusion de la rigidité cadavérique immédiatement après la mort du Christ, ce que le linceul de Turin dément pourtant formellement.
Mais le problème du docteur Giraud est le suivant : il a absolument besoin de cette rigidité cadavérique immédiate pour pouvoir détruire l'œuvre de Maria Valtorta... alors peu lui importe que sa conclusion soit erronée, il la valide quand même, ça passera. Aux yeux... des sots !
apvs
LA RIGIDITÉ CADAVÉRIQUE PRÉCOCE : UNE PREUVE CONTRE LES ÉCRITS DE MARIA VALTORTA ?
Cher monsieur, je viens d'écouter votre conférence sur la rigidité cadavérique précoce, et je me suis permis d'en relever une phrase qui m'a paru suspecte. Vous dites :
" Nous voici désormais en possession de tous les éléments indispensables pour nous faire une opinion correcte sur la rigidité cadavérique précoce " …Plus
LA RIGIDITÉ CADAVÉRIQUE PRÉCOCE : UNE PREUVE CONTRE LES ÉCRITS DE MARIA VALTORTA ?

Cher monsieur, je viens d'écouter votre conférence sur la rigidité cadavérique précoce, et je me suis permis d'en relever une phrase qui m'a paru suspecte. Vous dites :

" Nous voici désormais en possession de tous les éléments indispensables pour nous faire une opinion correcte sur la rigidité cadavérique précoce "

Or cette affirmation est absolument fausse : avec ce que vous développez en première partie de votre conférence, nous sommes absolument démunis, bien au contraire, pour pouvoir affirmer que la thèse de l'apparition de la rigidité cadavérique pour le Christ après sa mort est exacte.

Certes, votre exposé sur les relevés effectués lors de la pendaison de condamnés par les mains, avec les pieds dans le vide, est intéressant quoi que peu réjouissant.

Mais je note que vous procédez ensuite à une règle pseudo-scientifique de votre invention, qui proclame l'équivalence entre :

- la mort par pendaison par les mains, qui ne provoque pas la moindre hémorragie externe, et conduit seulement à une totale asphyxie et tétanisation des muscles, à un empoisonnement des cellules par le sang, ce qui déclenche une rigidité qui se transforme immédiatement par la suite en rigidité mortelle du cadavre,

- et d'autre part : la mort par crucifiement, qui implique 1 ) une hémorragie externe drastique , et 2) une réelle possibilité, quoi que très douloureuse, de s'appuyer sur les pieds.

Ceci fausse toute comparaison avec le genre de mort précédent, car les réactions corporelles internes sont radicalement différentes dans les deux cas.

On voit bien dans l'Evangile lui-même la non-comparaison possible entre ces deux genres de mort, cela est rendu évident par le fait que JÉSUS PUT PARLER JUSQU'À L'EXTRÊME FIN DE SA VIE, alors qu'évidemment, cela est impossible à un condamné à mort pendu par les mains sans toucher me sol, car comme c'est bien indiqué dans le compte-rendu médical que vous rapportez : sa mort à lui, ressemble à celle qui survient par étranglement, et on voit mal comment quelqu'un que l'on étrangle pourrait parler en même temps, et distinctement encore !

De plus, le fait même de la très sévère perte de sang du Crucifié rend la disposition physiologique du corps très différente de celle de l'asphyxié, qui n'a pas perdu une seule goutte de sang et qui a donc une pression phénoménale dans ses veines et artères ! Ce qui donne forcément à sa peau cette coloration violacée que l'on retrouve également chez les pendus "classiques" ( par le cou ).

Mais c'est très différent chez un Crucifié ayant déjà perdu une grande abondance de sang avant même sa crucifixion, durant :
- l'agonie au Gethsemani
- l'atroce flagellation
- le couronnement d'épines
- la longue marche forcée sous le poids de la Croix à travers Jérusalem jusqu'au Golgotha dans cet état lamentable
- l'arrachement de ses vêtements
- et enfin l'atroce saignée déclenchée bien évidemment par les clous enfoncés dans ses poignets et ses pieds, et poursuivie jusqu'à ce que mort s'en suive.

Comment est-ce que ces deux genres de mort deviennent subitement pour vous équivalents, entraînant exactement les mêmes réactions physiologiques post mortem ? Nul ne le sait, c'est votre mystère que rien de concret ne saurait expliquer, sauf votre respect cher monsieur.

Mais cela ne s'arrête pas là...

Car dans votre vidéo, vous invoquez à témoin... le linceul de Turin, seul témoin fiable de la crucifixion.

Or ! Ce linceul nous indique bien une chose ESSENTIELLE : le fait est là, têtu, que vous laissez délibérément de côté pour tirer une vague conclusion sans argumentation :

le Christ n'a pas été crucifié sur la croix avec les mains croisées sur le ventre, or c'est bien ainsi que nous le voyons sur le linceul !

Ceci est la preuve absolue que son Corps a bien pu être manipulé après la descente de la croix, afin que la position de ses membres ne soit pas celle de sa mort.

Autrement, et c'est logique : il aurait fallu l'ensevelir avec les bras en croix !

Et malheureusement pour vous cher monsieur, cela finit d'achever l'invalidation de vos certitudes :

Si les bras purent en effet être bougés et demeurer dans une autre configuration que celle de la mort en croix, alors il en va nécessairement de même pour la main fermée en poing, qui put être elle-aussi dépliée manuellement, ce qui explique qu'on ne voit aucune des deux mains recroquevillée, sur le linceul.

D'autant plus qu'un dernier point vient vous remettre dans votre domaine, la médecine, inapte à juger dans d'autre domaine que le votre ( vous faites de même pour les ingénieurs, supportez qu'on le fasse pour vous ).

Dans bien des cas de sainteté avérée, le corps du saint ne présenta miraculeusement pas de rigidité cadavérique après sa mort. Ce fut le cas par exemple pour soeur Maria Giuseppina Catanea ( soeur Marie-Josephine de Jésus Crucifié, tiens par exemple ;))))

Ici, il n'y a pas d'équation mathématique, ni de diagnostique médical qui puisse tenir : nous sommes dans le domaine du surnaturel, et vous-même professez y croire.

Ce qui nous amène à une imprécision absolue sur la rigidité cadavérique du Christ après sa mort, car le corps du Christ n'était absolument pas n'importe quel cadavre lambda. N'y eût-il aucune rigidité ? Fut-elle seulement partielle ? Survint-elle de façon tardive ? Autant de questions que la science ne pourra pas éclaircir complètement, car il est évident que l'on n'a assisté qu'une et une seule fois à la Mort d'un Dieu fait Homme, l'expérience n'est tout simplement PAS reproductible.

Pour toutes ces raisons - que certes vous connaissiez déjà, mais que vos auditeurs ne connaissaient peut-être pas - votre analyse est rendue bel et bien invalide.

Bien cordialement vôtre.
France Vappereau
apvs👍
Confondant de simplicité et de clarté. Je n'en attendais pas moins😊de vous cher ami!
Il faudrait cesser de publier cet erroné exposé.
En face de tels arguments, solides et fouillés, monsieur La Bafouille, vite au vestiaire !