Les Chiffonniers d'Emmaüs (1955) Ce film raconte les premières années de la communauté Emmaüs de Neuilly-Plaisance. A la fin des années 40, l'Abbé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide …Plus
Les Chiffonniers d'Emmaüs (1955)
Ce film raconte les premières années de la communauté Emmaüs de Neuilly-Plaisance.
A la fin des années 40, l'Abbé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide de construire une auberge destinée à recevoir des sans-abris. Il nomme le lieu Emmaüs, du nom du village de Palestine où Jésus apparut après sa Résurrection, redonnant espoir à ses disciples.
Dès lors, une foule de pauvres gens y afflue. Les familles cohabitent, non sans heurts.
L'infatigable abbé, convaincu qu'il est investi d'une mission divine, et que tous appellent respectueusement « Le Père », parvient à vaincre toutes les difficultés...
Ce film raconte les premières années de la communauté Emmaüs de Neuilly-Plaisance.
A la fin des années 40, l'Abbé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide de construire une auberge destinée à recevoir des sans-abris. Il nomme le lieu Emmaüs, du nom du village de Palestine où Jésus apparut après sa Résurrection, redonnant espoir à ses disciples.
Dès lors, une foule de pauvres gens y afflue. Les familles cohabitent, non sans heurts.
L'infatigable abbé, convaincu qu'il est investi d'une mission divine, et que tous appellent respectueusement « Le Père », parvient à vaincre toutes les difficultés...
Ce film raconte les premières années de la communauté Emmaüs de Neuilly-Plaisance.
A la fin des années 40, l'Abbé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide de construire une auberge destinée à recevoir des sans-abris.
Il nomme le lieu Emmaüs, du nom du village de Palestine où Jésus apparut après sa Résurrection, redonnant espoir à ses disciples.Plus
Ce film raconte les premières années de la communauté Emmaüs de Neuilly-Plaisance.
A la fin des années 40, l'Abbé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide de construire une auberge destinée à recevoir des sans-abris.
Il nomme le lieu Emmaüs, du nom du village de Palestine où Jésus apparut après sa Résurrection, redonnant espoir à ses disciples.
A la fin des années 40, l'Abbé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide de construire une auberge destinée à recevoir des sans-abris.
Il nomme le lieu Emmaüs, du nom du village de Palestine où Jésus apparut après sa Résurrection, redonnant espoir à ses disciples.
Voir également Joseph l’insoumis (2011), un film sur l’œuvre du Père Joseph Wrésinski.
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Le bidon ville de Nanterre
L’histoire du Comptoir Emmaüs à Québec
À la fin de l’été 1958, M. Yves Germain, le fondateur se rendit à l’Oratoire Saint-Joseph pour assister à une conférence donnée par l’abbé Pierre. Celui-ci est bien connu pour son franc-parler, son engagement social et sa grande implication auprès des plus démunis.
M. Germain, touché par ses propos s’engagea alors à fonder à Québec le premier Comptoir …Plus
L’histoire du Comptoir Emmaüs à Québec
À la fin de l’été 1958, M. Yves Germain, le fondateur se rendit à l’Oratoire Saint-Joseph pour assister à une conférence donnée par l’abbé Pierre. Celui-ci est bien connu pour son franc-parler, son engagement social et sa grande implication auprès des plus démunis.
M. Germain, touché par ses propos s’engagea alors à fonder à Québec le premier Comptoir Emmaüs en Amérique. Quelques mois plus tard, à la fin de l’automne 1959, l’abbé Pierre arriva de France pour aider M. Germain à l’inaugurer.
C’est au 160, St-Paul dans le bas de la ville que le Comptoir fut établi. Le but était de former une association charitable pour venir en aide aux démunis, à ceux qui ont faim, et pour assister ceux qui sont dans le besoin. Au début, environ 8 à 10 personnes étaient hébergées quotidiennement dans les locaux du Comptoir. Plus tard, cette pratique fut délaissée pour des raisons évidentes de sécurité et de logistique.
Le Comptoir accepte dès le départ tous les dons offerts par la population. On faisait appel aux employés pour aller chercher un piano, un poêle en fonte, une glacière en plus de tous les petits objets pratiques de la vie quotidienne. C’est ainsi que le Comptoir Emmaüs s’est fait connaître et est rapidement devenu un pionnier du recyclage.
En 1989, le Comptoir Emmaüs déménage et s’installe au 915, St-Vallier Est. Depuis ces années, il est toujours demeuré fidèle à sa vocation première. Avec plus de 50 ans d’histoire, il s’est taillé une place importante dans la ville de Québec.
Aujourd’hui, on y compte 25 employés qui y travaillent et 2 véhicules sur la route destinés à la cueillette des dons. De plus, 3 à 4 conteneurs par année sont expédiés au Pérou à l’organisme Caritas del Perou et plusieurs dons sont remis à des associations locales de charité. C’est une histoire d’amour et de compassion qui se continue tous les jours.
À la fin de l’été 1958, M. Yves Germain, le fondateur se rendit à l’Oratoire Saint-Joseph pour assister à une conférence donnée par l’abbé Pierre. Celui-ci est bien connu pour son franc-parler, son engagement social et sa grande implication auprès des plus démunis.
M. Germain, touché par ses propos s’engagea alors à fonder à Québec le premier Comptoir Emmaüs en Amérique. Quelques mois plus tard, à la fin de l’automne 1959, l’abbé Pierre arriva de France pour aider M. Germain à l’inaugurer.
C’est au 160, St-Paul dans le bas de la ville que le Comptoir fut établi. Le but était de former une association charitable pour venir en aide aux démunis, à ceux qui ont faim, et pour assister ceux qui sont dans le besoin. Au début, environ 8 à 10 personnes étaient hébergées quotidiennement dans les locaux du Comptoir. Plus tard, cette pratique fut délaissée pour des raisons évidentes de sécurité et de logistique.
Le Comptoir accepte dès le départ tous les dons offerts par la population. On faisait appel aux employés pour aller chercher un piano, un poêle en fonte, une glacière en plus de tous les petits objets pratiques de la vie quotidienne. C’est ainsi que le Comptoir Emmaüs s’est fait connaître et est rapidement devenu un pionnier du recyclage.
En 1989, le Comptoir Emmaüs déménage et s’installe au 915, St-Vallier Est. Depuis ces années, il est toujours demeuré fidèle à sa vocation première. Avec plus de 50 ans d’histoire, il s’est taillé une place importante dans la ville de Québec.
Aujourd’hui, on y compte 25 employés qui y travaillent et 2 véhicules sur la route destinés à la cueillette des dons. De plus, 3 à 4 conteneurs par année sont expédiés au Pérou à l’organisme Caritas del Perou et plusieurs dons sont remis à des associations locales de charité. C’est une histoire d’amour et de compassion qui se continue tous les jours.
Préambule de l’abbé Pierre sur le film Les chiffonniers d’Emmaüs
« Mes amis,
Vous allez voir ‘un rien’. Une minuscule semence. Vous allez la voir dans ce film, naître, germer, croitre.
Ce n’est pas, ce que les camarades et moi nous avons fait, mais véritablement, c’est ce qui nous est arrivé. Ce qui nous est arrivé avec des hommes qui étaient désespérés mais qui ont compris qu’ils avaient …Plus
Préambule de l’abbé Pierre sur le film Les chiffonniers d’Emmaüs
« Mes amis,
Vous allez voir ‘un rien’. Une minuscule semence. Vous allez la voir dans ce film, naître, germer, croitre.
Ce n’est pas, ce que les camarades et moi nous avons fait, mais véritablement, c’est ce qui nous est arrivé. Ce qui nous est arrivé avec des hommes qui étaient désespérés mais qui ont compris qu’ils avaient une mission qui étaient de donner une leçon au monde tout entier. Leur dire : Regardez ! Regardez ce que nous les bons à rien, avec rien, avec de l’ordure, regardez ce que nous avons réussit à faire !...
Dans ce récit, nous avons voulu que soit respectée la vérité. On a changé que ce qu’il fallait changer pour ne pas violer le secret de la douleur de chacun. Mais, dans le détail, tout est vrai ! Jusqu’à ce pauvre qui vient vider sa quête dans nos mains… ça c’est vrai, car la vie, le monde, ça contient aussi de ses beautés là.
Oh, voyez-le, comprenez-le : le salut du monde ne viendra pas des merveilleuses réalisations de la désintégration de l’atome ! L’avenir du monde ? Il nous appartient si nous sommes capables de réintégrer l’homme, de réintégrer l’humain dans toute la Loi de Justice et d’Amour que le bon Dieu a bien voulu lui donner.
L’apôtre disait à ses pauvres - qui étaient les premiers chrétiens de sa communauté - il leurs disaient : « Portons les fardeaux les uns des autres, alors, nous avons accomplit toute la Loi. »
---
Ce très beau film raconte les premières années de la communauté Emmaüs fondée par L'abbé Pierre en 1949. Premières pierres d'une communauté qui est restée aujourd'hui intacte dont l'ambition était de lutter contre l'exclusion.
Avec l'aide de René Barjavel aux dialogues, Robert Darène adapte ici le roman de Boris Simon, inspiré par l'action de l'abbé Pierre qui participa d'ailleurs à sa rédaction.
Et il a mis en œuvre son projet en cette année 54 marqué par le geste de l'abbé Pierre, qui le 1er février, se rendit dans les locaux de Radio-Luxembourg pour lancer un appel historique à la solidarité sociale. Et ce, afin de venir aux pauvres et aux sans domiciles fixes qui mourraient de froid au cœur d'un hiver terriblement rigoureux dans l'indifférence quasi-générale.
Cet appel permettra de créer l'association Emmaüs et donnera surtout lieu à un mouvement de solidarité sans précèdent en faveur des mal logés. Le geste de l'abbé Pierre permet aussi et surtout de mettre sur le devant de la scène une pauvreté que la société française préférait garder cachée. La sortie des "Chiffonniers d'Emmaüs" participe à ce mouvement qui rappelle que la reconstruction d'un pays laisse une foule sur le bord du chemin et que ces pauvres gens meurent dans la rue ou dans ces baraquements indignes qu'on appelait "bidonvilles.
La scène "Quitte ou double", la célèbre émission de Radio Luxembourg et Radio-Monte-Carlo a été reconstituée parfaitement grâce à l'obligeance des programmes de France, de la direction de Radio Circus, avec le gracieux concours de Zappy Max.
Les quelques mots de L'abbé Pierre au début des "Chiffonniers d'Emmaüs" nous avertit que nous allons voir ici un rien, une minuscule semence - qui va au fil de l'histoire - naitre, germer, croître! Dans ce récit, il a voulu que soit respectée la vérité jusqu'à ce pauvre qui vient vider sa quête dans sa main ! Car la vie, le monde, ça contient aussi de ses beautés là ! L'avenir du monde, il nous appartient si nous sommes capables de réintégrer l'homme, de réintégrer l'humain dans toute la loi de justice et d'amour...
(Allociné)
« Mes amis,
Vous allez voir ‘un rien’. Une minuscule semence. Vous allez la voir dans ce film, naître, germer, croitre.
Ce n’est pas, ce que les camarades et moi nous avons fait, mais véritablement, c’est ce qui nous est arrivé. Ce qui nous est arrivé avec des hommes qui étaient désespérés mais qui ont compris qu’ils avaient une mission qui étaient de donner une leçon au monde tout entier. Leur dire : Regardez ! Regardez ce que nous les bons à rien, avec rien, avec de l’ordure, regardez ce que nous avons réussit à faire !...
Dans ce récit, nous avons voulu que soit respectée la vérité. On a changé que ce qu’il fallait changer pour ne pas violer le secret de la douleur de chacun. Mais, dans le détail, tout est vrai ! Jusqu’à ce pauvre qui vient vider sa quête dans nos mains… ça c’est vrai, car la vie, le monde, ça contient aussi de ses beautés là.
Oh, voyez-le, comprenez-le : le salut du monde ne viendra pas des merveilleuses réalisations de la désintégration de l’atome ! L’avenir du monde ? Il nous appartient si nous sommes capables de réintégrer l’homme, de réintégrer l’humain dans toute la Loi de Justice et d’Amour que le bon Dieu a bien voulu lui donner.
L’apôtre disait à ses pauvres - qui étaient les premiers chrétiens de sa communauté - il leurs disaient : « Portons les fardeaux les uns des autres, alors, nous avons accomplit toute la Loi. »
---
Ce très beau film raconte les premières années de la communauté Emmaüs fondée par L'abbé Pierre en 1949. Premières pierres d'une communauté qui est restée aujourd'hui intacte dont l'ambition était de lutter contre l'exclusion.
Avec l'aide de René Barjavel aux dialogues, Robert Darène adapte ici le roman de Boris Simon, inspiré par l'action de l'abbé Pierre qui participa d'ailleurs à sa rédaction.
Et il a mis en œuvre son projet en cette année 54 marqué par le geste de l'abbé Pierre, qui le 1er février, se rendit dans les locaux de Radio-Luxembourg pour lancer un appel historique à la solidarité sociale. Et ce, afin de venir aux pauvres et aux sans domiciles fixes qui mourraient de froid au cœur d'un hiver terriblement rigoureux dans l'indifférence quasi-générale.
Cet appel permettra de créer l'association Emmaüs et donnera surtout lieu à un mouvement de solidarité sans précèdent en faveur des mal logés. Le geste de l'abbé Pierre permet aussi et surtout de mettre sur le devant de la scène une pauvreté que la société française préférait garder cachée. La sortie des "Chiffonniers d'Emmaüs" participe à ce mouvement qui rappelle que la reconstruction d'un pays laisse une foule sur le bord du chemin et que ces pauvres gens meurent dans la rue ou dans ces baraquements indignes qu'on appelait "bidonvilles.
La scène "Quitte ou double", la célèbre émission de Radio Luxembourg et Radio-Monte-Carlo a été reconstituée parfaitement grâce à l'obligeance des programmes de France, de la direction de Radio Circus, avec le gracieux concours de Zappy Max.
Les quelques mots de L'abbé Pierre au début des "Chiffonniers d'Emmaüs" nous avertit que nous allons voir ici un rien, une minuscule semence - qui va au fil de l'histoire - naitre, germer, croître! Dans ce récit, il a voulu que soit respectée la vérité jusqu'à ce pauvre qui vient vider sa quête dans sa main ! Car la vie, le monde, ça contient aussi de ses beautés là ! L'avenir du monde, il nous appartient si nous sommes capables de réintégrer l'homme, de réintégrer l'humain dans toute la loi de justice et d'amour...
(Allociné)