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20) AVIS DE LA SAINTE ÉGLISE SUR L'OEUVRE DE MARIA VALTORTA - RÉFUTATION DE L'ARTICLE DE DOM GUILLAUME CHEVALLIER ( version 2024 )

communautesaintmartin.org/…MV-III-ASPECTS-PSYCHOLOGIQUES-DES-PERSONNAGES-.pdf

Qui est le mentor de dom Guillaume Chevallier ?

Voir aussi la réponse de F.M.Debroise à ces articles,

celle du docteur psychiatre D.Gloppe

et celle du collectif Marie de Nazareth: Réponse à Don Guillaume Chevallier : il n’y a aucune erreur doctrinale dans les écrits de Maria Valtorta

Cette tentative d’emprise spirituelle, par voie littéraire, dure depuis le milieu du siècle dernier.

La présente emprise spirituelle par voie de presse ne dure que depuis quatre ans, depuis sa publication par DGC. Celle du « Saint Office » dure quant à elle depuis 1949, bien qu’elle n’ait pas obtenu de laisser la moindre trace dans les actes du Saint Siège.

Le jugement d’un certain nombre de lecteurs, par une sorte de sidération, est suspendu ou même altéré pour ne plus discerner l’inacceptable.

Nous n’avons lu dans les articles de DGC que sophisme, sur sophisme, sur sophisme… des morceaux déformés et caricaturés de l’œuvre sans aucune honnêteté intellectuelle, une méconnaissance des plus petites notions psychologiques humaines de base, et strictement rien d’inacceptable dans la multitude des exemples cités par l’auteur. On est donc en droit de se demander qui est ici en état de sidération, ou qui veut mettre ses lecteurs sous emprise, tel un véritable gourou, en usurpant l’autorité morale de l’Église. Car personne n'emploie le sophisme pour défendre le bon droit.

Les suggestions de Maria Valtorta sont de nature à fausser les voies de la vie spirituelle et à endormir le discernement des fidèles, les rendant potentiellement vulnérables à toutes sortes d’autres abus spirituels.

Dom Guillaume Chevallier est la victime (consentante ?) de l’emprise spirituelle de J.Bouflet : homosexuel sataniste, faux disciple autoproclamé de padre Pio, destructeur de l’Église, persécuteur de vrais mystiques, et faux-mystique lui-même en secret.
Par contre, la Voie de Dieu se faisant entendre par sa petite secrétaire ne procède pas par le moyen de l’emprise, mais par celui de la Lumière qui resplendit dans l’Évangile éternel, et nous aide à bien discerner de tout.

Il importe pour cette raison que le jugement de l’Église sur l’Évangile tel qu’il m’a été révélé, soit connu et pris en considération : enfin une parole censée !. Seule l’autorité de l’Église peut se prononcer totalement d’accord, et l’EMV n’a rien à en craindre, comme nous allons le voir ensemble sur ce qui se présente comme une prophétie au moins égale aux textes révélés : mensonge de l’auteur déjà commenté dès le premier volet.

L'EMV serait donc présentée comme "un cinquième évangile" ?
Dans une dictée du 17 octobre 1944, où Jésus répondait aux objections et aux idées de Guiseppe Belfanti, alors encore imprégné des thèses du spirite Pietro Ubaldi, notre Seigneur dit :

"Et venons-en au soi-disant « cinquième Évangile » ( l’EMV). Les Évangiles sont au nombre de quatre. Maintenant, je les illustre pour conduire d'autres personnes à la lumière qu'ils ont perdue ou diminuée. Mais je ne crée pas un autre Évangile. Les Évangiles sont ce qu'ils sont et ils le resteront. Connus dans les détails ou laissés dans les grandes lignes, ce sont eux, et il n'y a rien de plus."

Les no 66 et 67 du catéchisme de l'Église catholique fournissent la clef de lecture de l'EMV :

66 " l’économie chrétienne, étant l’alliance nouvelle et définitive, ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ " (dv 4). Cependant, même si la révélation est achevée, elle n’est pas complètement explicitée ; il restera à la foi chrétienne d’en saisir graduellement toute la portée au cours des siècles.

67 Au fil des siècles, il y a eu des révélations dites " privées ", dont certaines ont été reconnues par l’autorité de l’Eglise. Elles n’appartiennent cependant pas au dépôt de la foi. Leur rôle n’est pas d’ "améliorer" ou de "compléter" la révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire. Guidé par le magistère de l’église, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces révélations constitue un appel authentique du Christ ou de ses saints à l’Église.
La foi chrétienne ne peut pas accepter des "révélations" qui prétendent dépasser ou corriger la Révélation dont le Christ est l’achèvement. C’est le cas de certaines religions non chrétiennes et aussi de certaines sectes récentes qui se fondent sur de telles "révélations"
( pensons par exemple aux mormons, ou aux témoins de Jéhovah ).

Or l'EMV n'apporte absolument rien de nouveau à la Révélation, ni aucune correction.

C’est contre cette autorité salutaire de l’Église que Maria Valtorta a laissé de nombreux éléments « immunisants » dans son texte.

Jamais les "docteurs de la chicane" comme les appelle le Christ, et les autres pharisiens modernes n’ont obtenu l’honneur d’être appelés « autorité salutaire de l’Église » : par contre, le pape est le représentant indéniable de cette autorité, et il s’est prononcé en faveur de Maria Valtorta.

Jésus ayant prévu d’avance les nombreuses attaques suscitées par le Démon contre son œuvre, il est assez simple de comprendre qu’Il en ait pris Lui-même la défense, par des arguments que DGC a été incapable de contrecarrer.

De plus, est-ce qu'un pape tel que Pie XII se préoccupa des "éléments immunisants" présents dans une œuvre spirituelle, pour se prononcer sur son orthodoxie ? Ce serait absurde de le penser : Pie XII, et de nombreuses autres personnalités éminentes de l'Église tel le bienheureux dom Allegra, bibliste chevronné, traducteur des Écritures saintes en chinois, et Mgr Roschini le plus grand mariologue du XXe siècle, n'étaient ni influencés, ni "mis en état de sidération", lorsqu’ils ne tarissaient pas d’éloge en faveur de l'oeuvre de Maria Valtorta.

Et comme le dit si bien François-Michel Debroise dans sa réponse à DGC : "Eux, parlent depuis leur chaire, Guillaume Chevallier depuis son banc."

C’est cette autorité, constamment relativisée par des arguments superficiels, que ses éditeurs et ses défenseurs bafouent.

Ici, on peut réellement dire que c’est l’auteur qui bafoue la vérité à l’aide d’une vulgaire inversion accusatoire : rien n’est plus superficiel et inexact que l’ensemble de ses articles dans lesquels il se contrefiche de l’autorité papale. DGC a clairement fait son choix, se ralliant à ceux qui ont persécuté Maria Valtorta sans même l’interroger, et contre l’avis du pape, produisant une accusation digne des pires systèmes d’oppression communiste.

Apporter la preuve que Pie XII était favorable à l’œuvre n’est pas donner « un argument superficiel » qui « bafouerait l’autorité ». Or nous en avons la preuve écrite des mains de Mgr Alfonso Carinci, le plus intime confident de Pie XII. Par ses fonctions, il eut à superviser 200 procès en béatification et 62 en canonisation, dont celui de saint Pie X, dont il fut également le confident intime. C’est lui qui, dans sa correspondance, atteste du soutien que Pie XII apporta à l’œuvre de Maria Valtorta et remercie « le Seigneur de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement et spirituellement si élevée ».

Mais qui bafoue l’autorité, ici ?

Il revient aux pasteurs de l’Église d’expliquer ces choses, pour prévenir les fidèles contre de telles lectures.

À quels « pasteurs de l’Église » l’auteur se réfère ici ? Il semble assez évident que cela soit à ceux qui, après l’avoir persécuté, tentèrent d’interdire les livres parlant du padre Pio, et dont les prédécesseurs avaient réussi à faire interdire les ouvrages de saint Jean d’Avila : nous parlons ici de ceux de l’ex « Saint Office » qui tentèrent également de violer Mlle Luigina Sinapi, une âme privilégiée bien connu de Pie XII, envoyée vers eux pour faire cesser leur persécution à l’encontre de l’EMV. Il faut lire à ce sujet la chronologie sans concession des faits, réalisée par François-Michel Debroise sur son site très documenté et qualitatif, dédié à Maria Valtorta.

Il convient également de s’interroger : à quels besoins légitimes la prédication ordinaire ou la formation chrétienne ne répondent-elles pas ?

Les détracteurs des révélations du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque se posèrent exactement la même question, pour justifier de leur hostilité à ce Message céleste dont ils prétendaient n’avoir nul besoin, se mettant ainsi à la place même de Dieu.
Comme nous l’avons déjà dit , si DGC n’a que peu de chose à dire et évite absolument les trop longs sermons, c’est que n’ayant qu’assez peu d’amour dans le cœur pour les fidèles, il n’a que peu de nourriture spirituelle à leur donner. Tel n’est certainement pas le cas de notre Éternel Grand Prêtre le Seigneur Jésus Christ, qui « ayant pitié des foules parties à sa recherche, se mit à les enseigner longuement » (Marc 6,30)

Quel sentimentalisme ne parvient-elle pas à évangéliser ?

DGC appelle « sentimentalisme » tout ce qui lui rappelle un peu trop l’Amour Incarné. Or le Verbe n’est pas venu pour nous désincarner, mais pour nous sauver du péché, en nous rejoignant dans notre incarnation par la Sienne, jusqu’à la Croix.

Le peuple de Dieu a besoin d’une représentation vivante et concrète de la vie du Seigneur dans son contexte géographique et culturel, qui fasse place au quotidien et à la vérité de cette vie humaine d’un Dieu incarné, silencieux pendant trente ans.

Il a besoin de lire « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », avec l’assurance que cette révélation privée vient du Ciel. Il a besoin de prêtres qui l’aient lu et s’en inspirent dans leurs sermons. Il a besoin de le faire lire à leurs enfants, petits et grands, pour que leurs vertus cardinales en soit fortifiées.

Il a besoin d’un enseignement élaboré sur les fins dernières, sur les voies de la vie spirituelle, sur la place et la purification de l’affectivité dans la relation à Dieu et dans les relations humaines.

Il a donc besoin de lire et relire « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », ce pur froment du Ciel, adapté à tous ses besoins spirituels, afin de mieux comprendre l’Évangile et se convertir au Christ, par son affectivité, sa relation à Dieu et aux hommes.

Il a besoin d’un enseignement sur le Verbe fait Chair et sur la Trinité, qui le conduise à comprendre ce qui peut l’être et à adorer.

Il a besoin de lire « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », en qui toute la vraie théologie devient accessible sans aucune source d’erreur, ce qui le portera à la vraie adoration en esprit et en vérité.

Des lecteurs et admirateurs de « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » seront sans doute blessés par cette critique, mais, s’ils l’acceptent, ils seront certainement libérés.

Outre le fait qu’ils en seront blessés ( mais surtout navrés pour DGC ), ils seront scandalisés par cette critique odieuse et mensongère sur toute la ligne, indigne en tout point d’un vrai père spirituel. Mais lorsqu’on est soi-même privé de sa liberté de discernement car sous l’emprise d’un gourou comme l’est DGC vis-à-vis de Bouflet, on ne peut pas ensuite prétendre à être un père spirituel, ni se préoccuper de « libérer » quiconque, il ne faudrait pas non plus tout inverser.

En reconnaissant la vérité du jugement de l’Église, prononcé peu après la publication de l’œuvre impressionnante confusion de l’auteur, puisque l’Église n’a alors certainement pas revendiqué ce jugement comme sien : l'auteur confond "jugement de l'Église" et "article journalistique" , ils limiteront les conséquences d’un soupçon longuement entretenu sur le magistère et sa mission de vérité et de miséricorde.

Les violeurs de Luigina Sinapi, c’est-à-dire les mêmes qui employèrent des méthodes purement mafieuses afin d’empêcher l’EMV d’obtenir un très mérité imprimatur, qui autrement ne lui aurait pas été refusé par au moins trois prélats, sont exclus d’emblée de tout ce qui concerne la vérité : on ne peut pas se comporter comme de vulgaires canailles, et en même temps défendre le droit.

Deux papes, Pie XII et Benoît XVI, se prononcèrent en faveur de l’EMV sans aucune contradiction possible : c’est dire le peu de cas qu’il nous faut faire du torchon accusatoire venu du "pas très « Saint Office »", qui manqua tellement à son rôle de censeur fiable, qu’il finit peu d’années après par être purement et simplement dissous, sans que cela ne provoque la moindre vague d’étonnement parmi les cardinaux.

Il faudra encore qu’ils s’efforcent de parcourir un chemin de purification de la mémoire et de l’imaginaire pour que ne se présentent pas spontanément à l’esprit, quand on proclame l’Évangile, les descriptions et les situations interpolées par Maria Valtorta.

Après la tentative de meurtre crapuleux commis par le sophisme, on comprend fort bien que l’auteur voudrait en venir à la disparition pure et simple du corps de sa victime qui hante son esprit. Mais au lieu de la disparition d’un cadavre, il est fort à craindre pour DGC qu’il ne soit forcé d’assister à sa Résurrection, tant il est décidément impossible pour ses ennemis jurés de se débarrasser à leur guise du Seigneur des vivants, qui a une fichue tendance à sortir du tombeau après sa Passion.

Mais encore une fois, DGC préférerait se faire arracher une dent ou pire encore : se convertir au christianisme, plutôt que de se trouver nez-à-nez avec un ou des catéchumènes anciennement musulmans ou bouddhistes, lui demandant le baptême après avoir rencontré le Christ par la lecture de « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » et s’y être fermement attachés. Jamais aucune défaite ne pourrait lui paraître plus amère que celle-là. Il n'y a pas pire peste pour lui que la lecture de la Vie de Notre Seigneur, révélée par Lui-même.

C’est à ce prix seulement qu’ils pourront, avec l’aide de Dieu, trouver ou retrouver un sens authentique de l’Incarnation du Verbe et de nouveaux réflexes de discernement.

Même si finalement DGC se décidait à se convertir à la religion catholique, même là, je ne suis pas du tout certain qu’il acquerrait un sens authentique de l’Incarnation du Verbe et un discernement sûr, tant il en est éloigné aujourd’hui.

Quant à l’abbé Guy Pagès, voici le témoignage ultime qu’il donna lors d’une journée nationale sur Maria Valtorta :

« Si le Jésus de « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » reçu par Maria Valtorta n’est pas réellement le Jésus de Nazareth, le Sauveur né de la Vierge Marie à Bethléem il y a 2000 ans, le Fils de Dieu fait Homme dont parlent les Évangiles, alors moi, Guy Pagès, je ne connais pas le Christ ! »

Citons encore une fois l’excellente biographie de Maria Valtorta par don Zucchini :

" ( ... ) Ces visions de Maria Valtorta, qu'on peut qualifier de "visions ignaciennes", parce que, comme enseigne ce saint dans les exercices spirituels, Maria voyait les personnages et les lieux ; elle observait ce que faisaient les diverses personnes, elle entendait les paroles et les dialogues en plus des bruits, sons et musiques ; de plus - et ceci est spécifique à Maria Valtorta - elle percevait les parfums et les conditions de l'environnement. Elle était présente dans chaque situation. Il faut préciser que dans les exercices de saint Ignace, il y a les "applications des sens", dans lesquelles l'exercitant est guidé à goûter avec ses cinq sens physiques tout ce qui se produit dans la contemplation elle-même.
Nous pouvons donc affirmer que tout ce que saint Ignace demande à l'exercitant de réaliser simplement avec ses propres forces, Maria Valtorta l'obtient par don, c'est-à-dire sans effort de volonté pour recréer des environnements, des lieux, des personnes et des gestes. Elle devait seulement accepter, le reste venait d'en haut. C'était comme si Maria Valtorta vivait continuellement dans les exercices de saint Ignace de Loyola. ( ... )
("Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix", p.99 )

Notons enfin qu'il n'existe pas à ce jour une seule « vie de Jésus », qui soit véritablement cohérente en tout point avec les Évangiles : l'oeuvre de Maria Valtorta étant la seule exception.

Buvant aux sources pures de l’Écriture et de la Tradition, des grandes figures spirituelles qui ont prêché le Christ vrai homme et vrai Dieu – pensons à saint Bernard, à sainte Catherine de Sienne – ils pourront enraciner leur spiritualité eucharistique et mariale dans de plus solides fondements.

- Avec l’EMV, nous nous plongeons avec bonheur et simplicité dans la grande tradition des Exercices de saint Ignace de Loyola, qui nous apprennent à mieux lire l’Évangile.

- Si vraiment DGC connaissait saint Bernard autrement qu'en parole, nous avons vu dans le précédent volet qu’il n’attaquerait pas injustement l’EMV.

- Et il ne fait ici que nous conseiller de suivre les traces de Maria Valtorta elle-même !
En effet, elle chérissait particulièrement l'oeuvre de Jan van Ruysbroeck, bienheureux mystique rhéno-flamant, disciple de maître Ekhart, car elle y retrouvait les mots qui parlaient le mieux de sa propre vie intérieure, elle connaissait bien également sainte Thérèse d'Avila ( « le Chemin de la Perfection ») , sainte Catherine de Sienne, saint François d'Assise, saint Jean de la Croix, soeur Benigna Consolata, la petite sainte Thérèse de Lisieux, entre autres.

Et ce n’est certainement pas elle qui nous dira d’abandonner ces saintes lectures, ni celle des quatre Évangile ! Lisons un extrait de sa biographie par dom Ernesto Zucchini :

« Jusque là, Maria Valtorta n'avait jamais possédé ni lu les Évangiles. Au début de 1924, elle découvrit à la maison, apporté quelques années plus tôt par son père, l'Évangile de saint Luc. Ce fut une vraie découverte. L'année suivante, 1925, elle acheta les quatre Évangiles. Dès lors, elle ne les abandonna plus :

"je n'ai plus jamais su me séparer de l'Évangile. C'est le pain quotidien de mon esprit. Je n'ai même plus besoin de le lire, car je le connais par cœur mais cependant je le relis parce que j'y trouve toujours un nouvel enchantement.
Quand je me sens si mal, quand j'ai très peur de quelque chose, je me mets le petit volume des quatre Évangiles, acheté au début de 1925, sur le cœur, et je n'ai plus peur de rien. Il me semble que Jésus, de ces pages, me dit : "Ne crains pas", et aux choses : "Ne faites pas de mal à cette femme" ...

Mais l'Évangile ! Si j'ai un doute, une mélancolie, je prie le Saint-Esprit, pour qui j'ai beaucoup de dévotion, et puis j'ouvre au hasard l'Évangile. Je trouve toujours la Parole qui me réconforte, ou m'illumine, ou répond au pourquoi qui m'assaille. »

DGC devrait veiller attentivement à ne pas mériter, par son opiniâtreté dans ses mauvaises dispositions, que le Christ lui adresse les mêmes reproches qu’au père Migliorini, ancien père spirituel de Maria Valtorta :

"Toi, Romualdo ( don Migliorini ) tu n'as été pour mon instrument ni un père, ni un directeur spirituel, mais un parâtre et un tentateur. (...) Toi, un père pour Maria ? Non. Tu l'étais. Puis, très vite, Satan a circonvenu ta paternité et l'a altérée. De spirituelle qu'elle était, il l'a changé en matérielle : tu n'es plus devenu bon que pour les choses de la terre. Ensuite, au fur et à mesure que Satan resserrait les liens autour de toi, tu as même cessé d'être paternel en ce qui concernait la chair de cette personne, et tu es seulement devenu rigoureux, dur, mordant. Directeur spirituel, toi ? Non. J'ai dû redresser la barre et la voile de cette pauvre âme, car ta conduite était un aquilon qui la déroutait et la portait à se heurter aux écueils de certaines connaissances, de certaines déceptions que je voulais lui épargner pour ne pas scandaliser cet enfant qu'est mon petit Jean, qui croyait fermement que tout prêtre est un autre Christ.
Un autre Christ ! En vérité, si J'avais été comme cela, Je n'aurais certainement pas attiré à Moi le doux André, ni Jean, l'aimant ! En vérité, si J'avais été comme toi, Je n'aurais pas attiré à Moi les enfants, les pécheurs ou les païens. Ne t'est-il pas cuisant comme une brûlure de penser : " J'ai détruis l'œuvre de mon Seigneur, qui avait ramené les Belfanti à l'Église, au sacerdoce ?" Pierre, lui, a du moins pleuré sur le scandale qu'il avait causé la nuit de ma capture, jusqu'à en avoir les joues creusées. Mais toi ! "
( Maria Valtorta, cahiers de 1945-50, p.399-400, p.430-431

Concluons ce chapitre par une prière :
Seigneur, donnez-nous de saints prêtres, beaucoup de saints prêtres, capables de discerner vos divines inspirations, et à en nourrir vos enfants !

Amen +