apvs
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La "saga Bouflet", acte 9 : épilogue.

La "saga Bouflet", acte 8 : dénouement.

L'incroyable "CV" de monsieur Joachim Boufflet

Réponse à Joachim Bouflet souligne les aspects problématique…

Avant d'examiner le dernier point : ce que Bouflet dépeint de la personnalité de Maria Valtorta, il reste à constater ses navrantes imprécisions par rapport à l'entrevue du pape Pie XII avec les promoteurs de l'oeuvre, en 1948.

"Testis unus, testis nullus" ? Cet adage devait bien être connu des protagonistes à l'époque, puisqu'ils sont plusieurs à confirmer que Pie XII était favorable à la lecture des visions de Maria Valtorta, contrairement à ce qu'insinue Bouflet, qui ne considère que Berti seul.

Pour le remettre en place, il suffit donc de citer Mgr Carinci, dont le témoignage est loin d'être de peu d'importance, et qui nous a laissé un écrit confirmant la position favorable du pontife, dont il était le plus proche confident. Ce témoignage se trouve dans le livre "Pro e Contro Maria Valtorta" d'Emilio Pisani, en italien.

Mais il est encore une dernière personne qui témoigne de la véracité de ses propres paroles, et c'est Pie XII lui-même ! En effet, tout le monde, lui y compris, connaissait la publicité qui était faite autour de sa déclaration, lors de l'entrevue.

Si donc elle était fausse, Pie XII ne pouvait pas, en temps que suprême autorité de l'Eglise, laisser passer cela sans rien dire : nécessairement il aurait du publier un démenti formel, et prendre des sanctions disciplinaires contre Berti, coupable d'un faux témoignage ayant eu de lourdes conséquences ( la publication d'une œuvre jugée mauvaise par le pape. )

Or rien de tout cela n'arriva : ni démenti, ni sanction contre Berti de la part du pape. Pie XII atteste donc lui-même l'authenticité de sa déclaration.

Parler des outrances de Berti est une chose, car effectivement on peut les déplorer avec raison : mais les appliquer à Maria Valtorta comme si c'était de sa faute en est une autre, et Bouflet ne s'en prive pas, ce qui ne plaide pas en faveur du sérieux de son analyse. Car l'autorité de Maria Valtorta sur l'entourage chargé de promouvoir son œuvre était réellement plus que limitée !

À ce même titre alors, il faudrait dénigrer la bienheureuse Anne Catherine Emmerich en l'accablant de ce que Clemens Brentano ait interprété ses visions en les déformant au gré de son esprit poétique !
"Vagus Brentano , vagus Anna" : c'est parfaitement ridicule.

Enfin : Mgr Barneschi, selon Bouflet le seul évêque sollicité pour délivrer le précieux Imprimatur, était évêque in partibus, c’est à dire sans diocèse propre à gouverner.

Deux erreurs de tailles sont ici à relever :

- la première est que son statut d'évêque in partibus le reliait directement à l'autorité de Rome, ce qui le rendait apte à délivrer ou non le document, même sans avoir de diocèse sous son gouvernement,
- la seconde est encore plus terrible pour Boufflet : il ignore tout bonnement que deux autres évêques, dont un cardinal, et pas in partibus, furent prêts à accorder l'imprimatur aux écrits de Maria Valtorta, et furent empêchés de le faire par intimidations et menaces personnelles, de la part du "Saint" Office.

Ce n'est donc pas un seul, mais trois imprimaturs que les écrits auraient du récolter, si le droit catholique avait été respecté sans qu'une sorte de "camora sans foi ni loi" ne l'empêche.

La personnalité de Maria Valtorta.

Ceux qui la dépeignent comme Bouflet sous les traits d'une personne triste, aigrie par les revers, n'arrivent à rien qu'à se dépeindre eux-mêmes : on ne peut en effet qu'être frapper de l'absence totale de réaction positive des René Gounon, dom Guillaume Chevallier, Joachim Bouflet, face à l'émerveillement que devrait normalement susciter une pareille œuvre si magnifiquement écrite, si précise et exacte, soutenue par autant de preuves duement vérifiées par les spécialistes ( plus de 20 000 éléments à ce jour ), ce qui devrait plonger les commentateurs dans le même enthousiasme que ceux qui examinent aujourd'hui la tilma de ND de Gadaloupe, ou le Saint Suaire de Turin ! Rien d'humain en effet ne peut expliquer une telle miraculeuse cohérence.

Mais rien cependant qui ait le don d'émouvoir même un tant soit peu nos censeurs : leur analyse au vinaigre, pour ne pas dire au vitriol, leurs négations des évidences témoignent au contraire d'une surprenante fermeture d'esprit à tout ce qui serait manifestement surnaturel et divin.

Que ce serait-il passé si l'analyse du Saint Suaire avait été uniquement confiée à des personnes de leur style ? On est en droit de se poser la question, non sans un certain effroi.

Le portrait qu'ils font de Maria Valtorta ne révèle que leur ignorance certainement volontaire de ce qu'apprend une lecture attentive et bienveillante de son autobiographie :

Maria Valtorta aima, depuis son plus jeune âge et malgré les vicissitudes qui lui furent constamment imposées par sa mère acariâtre, le Christ, Dieu, la Sainte Trinité, la Vierge Marie, et de plus en plus, depuis sa conversion définitive.

Alors qu'elle aurait pu restée amère toute sa vie d'avoir été empêchée dans ses études, et surtout dans ses deux tentatives de fonder un foyer, sa résignation devint parfaite, mais plus encore - ce qui est extraordinaire, et la rend semblable aux plus grandes âmes - elle apprit à souffrir, à aimer souffrir, à vouloir beaucoup souffrir afin de pouvoir s'offrir d'avantage au Christ, son Bien-aimé.

Plus elle souffrait sans pour autant l'avoir recherché, plus elle sentait que le monde n'avait plus de prise sur elle, sur son offrande totale d'elle-même à Dieu.

Aimer souffrir peut paraître morbide, autodestructeur, sauf lorsqu'on découvre dans la souffrance ce qui donne tout son sens à cette réalité entièrement dépourvue d'attrait : la générosité du don pour les autres, associée à celle du Christ souffrant sa Passion rédemptrice.

C'est pleinement ce que vécut Maria Valtorta, avec un enthousiasme non dissimulé. C'est ce qui poussa un monseigneur Carinci à venir se prosterner au pied de son lit de grabataire qu'elle ne quitta jamais à partir d'avril 1934, pour honorer une âme si exceptionnelle. C'est ce qui attirait à elle de nombreuses personnes, trouvant auprès de cette grande malade un mystérieux réconfort. C'est aussi ce qui amena la guérison physique pour certains d'entre eux, car Maria Valtorta, aussi mourante soit-elle, avait voulu prendre encore sur elle leur maladie. C'est ce qui ramena certains à la foi catholique et à la pratique des sacrements , tel son propre cousin Giuseppe Belfanti et sa famille.

On l'entend se plaindre de ce que l'oeuvre transmise par elle soit si malmenée ? Est-ce que par hasard on n’entend pas le Christ Lui-même se plaindre amèrement de ce que Jérusalem n'ait pas voulu se laissé rassembler par Lui, comme des poussins sous ses ailes ?

Maria Valtorta se munit d'un avocat : oui, mais dans quel but ? Afin de forcer le père Migliorini à ne pas publier l'oeuvre avant le temps fixé : donc , par soucis d'obéissance à la sainte Eglise ! C'est quand même un peu fort de lui reprocher son trop grand esprit d'obéissance, qui est la caractéristique principale de la sainteté véritable.

Pour comprendre le sens de cette défense bec et ongle de son oeuvre, qui la différencie par exemple d'avec Maria d'Agreda qui commença par brûler son livre, avant de le réécrire trente ans plus tard ( avec d'inévitables lacunes), il faut comprendre tout l'enjeu de ce don qu'elle avait reçu à son époque :

Jamais le monde n'avait connu pareil apocalypse qu'au moment de la seconde guerre mondiale. Jamais la menace généralisée de l'athéisme n'avait été si forte, jamais l'homme n'avait fait preuve avant cela d'une telle capacité d'auto-destruction, jamais les tyrans n'avaient déployé autant d'ingéniosité dans le génocide des hommes, de leur culture, de leur religion. Jamais un changement complet de paradigme ne s'était profilé de manière aussi menaçante, et aujourd'hui, en 2023, qui peut dire que cet état de fait est derrière nous ? C'est au contraire toujours d'une actualité sans aucun précédent. Et dans ce contexte, l'œuvre était pour l'humanité d'une importance capitale, aux yeux même de Dieu.

Car oui, il faut oser le dire : l'oeuvre révélée à Maria Valtorta est un réel antidote à l'éloignement frénétique des hommes d'avec Dieu, loin de son Alliance Nouvelle dans le Sang du Christ, loin de sa Parole qui sauve au sein de l'Église, à la quête de toujours plus de modernité, de prétention à se sauver tout seul, ou de n'avoir même pas à se sauver puisque Satan n'existerait même pas.

Contre cela, le Seigneur comme toujours ne reste pas sans rien faire, à regarder mourir loin de Lui ses créatures, élues depuis toute éternité.

Le zèle de Maria Valtorta pour les écrits qu'elle a reçu doit être interprété à cette lumière : comme un zèle pour le salut du monde, un zèle pour Dieu, pour le Christ, comme un avertissement qui nous est adressé : il n'est pas trop tard, le salut est toujours là, accessible, mais emparez-vous de lui !

L'urgence d'une situation exclue la neutralité. Devant la montée du modernisme et de l'athéisme, Maria Valtorta ne fut certainement pas indifférente, mais au contraire impliquée, une femme debout malgré sa maladie, et bien de son temps.

Faut-il manquer de coeur au point de le lui reprocher ?

Maria Valtorta fut sans aucun conteste une âme très favorisée, elle en eut pleinement conscience. Mais peut-être faut-il chercher la cause de cela dans le regard plein d'humilité qu'elle posait sur elle-même, avant même de connaître sa future mission de secrétaire du ciel : le Christ en effet, n'a pas coutume de se pencher sur les orgueilleux et les fanfarons.

Maria Valtorta se voyait comme une humble petite violette, qui exhale d'autant plus son doux parfum qu'elle est d'avantage piétinée par les gens.

Elle aurait pu se voir au moins comme une rose ? mais non. Se dépeindre comme une petite sainte ni touche, ayant la prétention de se comparer à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus ? Mais non, c'est toute la réalité de ses combats ordinaires qu'elle décrit au contraire, avec une désarmante et touchante sincérité, loin de toute volonté de paraître à son avantage.

Et si elle dépeint aussi sa réelle convertion, c'est qu'à l'instar de la petite Thérèse, elle sait que cela fera du bien aux âmes.

Faut-il voir aussi de l'orgueil en Thérèse de Lisieux, qui affirmait qu'elle était humble, et qu'elle passerait son ciel à faire du bien sûr la terre, qui rêvait ainsi ni plus ni moins d'être... une grande sainte ?

Lorsqu'un coureur comme saint Paul sacrifie tout, absolument tout pour passer le premier la ligne d'arrivée, faut-il lui reprocher ensuite son succès comme une marque d'orgueil, ou plutôt l'en féliciter ? - ce saint Paul qui n'hésite pas à dire "qu'il a travaillé plus que tous les autres", et à se vanter des grâces extraordinaires qu'il avait obtenu ? -

Laissons à leurs tristes élucubrations ceux qui font le premier choix, et réjouissons-nous avec ceux qui optent pour le second.

Laissons ceux qui veulent rire un peu perdre du temps avec ce que racontent les Bouflet, René Gounon et autre dom Chevallier, et emparons-nous avec un saint enthousiasme de ce merveilleux Don du ciel, comme il nous est pleinement permis de le faire :

" Publiez cette Œuvre. Il n'est pas nécessaire de spécifier qu'elle soit surnaturelle ou non ( l'Eglise ne s'engage pas vis-à-vis d'une révélation privée) : ceux qui liront comprendront. " ( S.S. Pie XII en 1948 à M. Berti, Migliorini et Cecchin, lors d'une audience privée).

Et ceux qui liront et comprendront : c'est nous, les âmes de bonne volonté.
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418
La fin des arguments, pour les détracteurs de l'oeuvre révélée par le Christ à Maria Valtorta.
apvs
@La Grenouille 🐸
Je ne cerne pas encore très bien la nature de votre accusation, et si elle est délirante ou non, cher batracien : vous revenez de la Messe, j'aimerais vous féliciter de cela, si seulement vous aviez quelques mérites dans ce saint Sacrifice !🐸
Mais comme "mérite", vous ne pouvez revendiquer que celui d'avoir encore ajouté, comme tout pécheur, de nouvelles souffrances au Divin …Plus
@La Grenouille 🐸

Je ne cerne pas encore très bien la nature de votre accusation, et si elle est délirante ou non, cher batracien : vous revenez de la Messe, j'aimerais vous féliciter de cela, si seulement vous aviez quelques mérites dans ce saint Sacrifice !🐸

Mais comme "mérite", vous ne pouvez revendiquer que celui d'avoir encore ajouté, comme tout pécheur, de nouvelles souffrances au Divin Crucifié qui nous rachète tous par son Sang.

Et sinon : heureusement que vous croyez à la nécessité d'aller à la Messe pour y recevoir la Vie éternelle qui est le Christ. Sinon, vous ne seriez tout simplement pas chrétien.

Donc, voici ma question : pour vous, le surnaturel se limite strictement à ce qui peut se passer lors de la Messe ? Par exemple, si j'essaie de vous comprendre dans votre "rationalité", l'EMV n'a rien de surnaturel, parce qu'on ne la lit pas à la Messe ?🐸

Mais alors expliquez-moi :

- Si un saint accomplit un miracle, cela ne se produit pas non plus forcément durant une Messe, et donc : c'est le résultat d'un délire d'illuminé, et cela n'a rien de surnaturel ?🐸

- Si l'on ne lit pas non plus "Un appel à l'Amour" de sœur Josepha Menendes au cour de la Messe, c'est donc le signe infaillible que son livre est le fruit des délires d'une illuminée ?🐸

- Vous revenez de la Messe, où vous avez écouté religieusement le Saint Évangile, et donc, que vous le vouliez ou non : une partie de l'Oeuvre de Maria Valtorta, puisque celle-ci est en parfaite superposition avec les Synoptiques, sans aucun oublie !🐸

Ne me dites donc pas que vous vous êtes recueilli en écoutant l'Evangile, que vous traitez par ailleurs de "délires d'illuminés" !?!🐸
apvs
@La Grenouille 🐸 commente :
" Bien sûr j'ai conscience que c'est un peu subjectif. " 😂 😂 😂
C'est bien, très bien. Vous admettez donc, cher batracien🐸, que cela vous arrive d'être "un peu subjectif". Je vous laisse en tirer toutes les conséquences, au sujet de vos jugements à l'emporte pièce, opposés à tout réel discernement.
Comment disiez-vous déjà ?
" Bien sûr j'ai conscience que …Plus
@La Grenouille 🐸 commente :
" Bien sûr j'ai conscience que c'est un peu subjectif. " 😂 😂 😂

C'est bien, très bien. Vous admettez donc, cher batracien🐸, que cela vous arrive d'être "un peu subjectif". Je vous laisse en tirer toutes les conséquences, au sujet de vos jugements à l'emporte pièce, opposés à tout réel discernement.

Comment disiez-vous déjà ?
" Bien sûr j'ai conscience que c'est un peu subjectif. "🐸

👏 👏 👏

Allez, une dernière fois pour la route ? C'est à vous :
" Bien sûr j'ai conscience que c'est un peu subjectif. "🐸

👏 👏 👏 🐸 🦎 🐛
apvs
@RG 44 commente :
Je me réjouis de voir une personne reconnue compétente sur le sujet prendre position sans ambiguïté. Je partage son analyse, oui, et particulièrement ceci : l'imposture Maria Valtorta, plus encore que dans son œuvre, est chez ceux qui la défendent et la présentent comme une sainte.
Vous voici désormais en pleine lumière, monsieur Gounon, connu pour ce que vous êtes vraiment …Plus
@RG 44 commente :

Je me réjouis de voir une personne reconnue compétente sur le sujet prendre position sans ambiguïté. Je partage son analyse, oui, et particulièrement ceci : l'imposture Maria Valtorta, plus encore que dans son œuvre, est chez ceux qui la défendent et la présentent comme une sainte.

Vous voici désormais en pleine lumière, monsieur Gounon, connu pour ce que vous êtes vraiment : un ennemi déclaré de la Vérité.

Pour vous, si quelqu'un comme Bouflet dit absolument n'importe quoi contre toutes preuves évidentes, s'il ment, crache sur l'innocence la plus absolue, renie ce qui mène à la foi au Christ, remet en doute et condamne ce qui ne peut être que d'origine surnaturelle et divine,

alors immédiatement vous sortez de votre chapeau qu'il aurait reçu un "label Pio" pour l'innocenter, lui donner tout votre crédit, lui passer allègrement tous ces forfaits, exactement comme on le ferait au sein d'un clan de la camora.

Par contre :

Si l'on vous amène des preuves d'innocence, des miracles avérés, des arguments scientifiques imparables, une parfaire conformité avec la foi en Dieu, au Christ et à la sainte Église,

alors là : vous êtes un loup, et vous condamnez. Parce que "vos amis font ainsi".

Je vais vous dire, monsieur Gounon : vous tomberez dans le même trou que "vos amis".

L'Eglise, monsieur Gounon, n'est pas fondée sur n'importe quel titre ronflant permettant de mettre au fer impunément les petits et les méprisés. Non.

L'Église, monsieur Gounon, est fondée SUR LA VÉRITÉ, et est constituée de ceux QUI APPARTIENNENT À LA VÉRITÉ ( c'est la Parole de Dieu que vous ne pouvez contester ).

Monsieur Boufflet que vous soutenez est un diseur avéré de mensonge, et désormais, la Sainte Eglise le sait, car c'est en pleine lumière !

Et elle n'a rien à voir avec ses opinions frelatées, pas plus qu'avec les vôtres ( je parle de l'Eglise réelle, non des apparences ).

Vous êtes trop vieux pour changer quoi que ce soit, vous avez vécu comme un shadok, et vous mourrez en shadok, pardon mais cela paraît désormais trop évident. Ce n'est pas flateur, j'en suis désolé pour vous.
apvs
apvs
RG 44 commente :
"Ici, je suis entièrement d'accord avec vous. C'est très probablement parce que l'Eglise pense que l'EMV n'enseigne pas le Christ « en vérité » que depuis toujours elle demande que l'ouvrage ne soit pas présenté comme d'origine divine.
C'est bien plutôt vous qui dans votre intelligence ne semblez pas tellement d'origine divine, monsieur Gounon. Car ce que l'Eglise demande, par …Plus
RG 44 commente :
"Ici, je suis entièrement d'accord avec vous. C'est très probablement parce que l'Eglise pense que l'EMV n'enseigne pas le Christ « en vérité » que depuis toujours elle demande que l'ouvrage ne soit pas présenté comme d'origine divine.

C'est bien plutôt vous qui dans votre intelligence ne semblez pas tellement d'origine divine, monsieur Gounon. Car ce que l'Eglise demande, par la bouche du pape Pie XII ce que vous ne contestez même pas :

- ce n'est pas de nier l'origine divine de l'oeuvre !

- mais de respecter le "non constat de surnaturalité" qu'elle fait, comme pour beaucoup d'autres révélations privées au sujet desquelles elle ne se prononce pas,

- ce que vous transformez en pseudo "constat de non surnaturalité", car votre cerveau est incapable de se rendre à l'évidence du contraire.

Par contre, si l'Eglise en tant qu'institution suprême ne se prononce pas, elle encourage ses fidèles à le faire à titre privé, en leur disant : "Ceux qui liront comprendront" ( sans qu'elle ait à dogmatiser à ce sujet),

C'est ce que nous faisons, de tout notre coeur.

RG continue :
Bien sûr je suis d'accord sur le fond avec J. Bouflet même si je trouve certains de ses arguments comme le figuier de Barbarie ou la vanille d'intérêt secondaire (trop techniques donc susceptibles de querelles d'experts).

Je me réjouis grandement que vous soyez d'accord avec lui. Car ainsi, vous achevez tout seul de vous décrédibiliser ! Lorsqu'on croit comme vous à des gens peu fiables, diseurs d'âneries et tisseurs de mensonges, c'est qu'on est semblable à eux.

L'imposture de Boufflet sur toute la ligne étant maintenant rendue publique en détail, être d'accord avec elle comme vous venez de l'avouez vous en rend solidaire.

Je n'ai rien eu à faire, vous vous êtes chargé tout seul de vous ridiculiser publiquement, et je vous en remercie !
Claudius Cartapus
Quelqu'un peut-il identifier un seul mauvais fruit dans cette œuvre énorme ? Faudrait-il au moins l'avoir lu d'abord pour se prononcer... Ce n'est pas parce qu'une œuvre n'a pas encore reçu l'imprimatur officiel, qu'elle est mauvaise ou interdite. Il y a de ces pharisiens catholiques qui ont même peur d'offenser Jésus en lisant Maria Valtorta, comme si leur âme était en grave danger... en danger …Plus
Quelqu'un peut-il identifier un seul mauvais fruit dans cette œuvre énorme ? Faudrait-il au moins l'avoir lu d'abord pour se prononcer... Ce n'est pas parce qu'une œuvre n'a pas encore reçu l'imprimatur officiel, qu'elle est mauvaise ou interdite. Il y a de ces pharisiens catholiques qui ont même peur d'offenser Jésus en lisant Maria Valtorta, comme si leur âme était en grave danger... en danger de se rapprocher de Dieu ! L'œuvre de Maria Valtorta est un cadeau de l'Esprit Saint, parce que Dieu est TRINITÉ, et que Dieu est Maître du temps. Il a voulu faire participer sa servante à ce travail énorme de transcription de moine, ce qui permet maintenant à toute personne désireuse de se plonger par écrit dans cette époque lointaine où les caméras et enregistrements audio n'existaient pas, ni les crayons et le papier comme aujourd'hui avec des gens tous assidus à la tâche de transcription. Jésus a dit avant de quitter ses apôtres, qu'il enverrait l'Esprit de Vérité, et qu'il leur feraient souvenir de tout ce qu'il leur a dit. Et l'Esprit Saint n'a pas cessé de travailler depuis cette époque. L'oeuvre transcrite directement en italien contemporain nous évite les étapes de traduction de la langue d'origine via le grec, le latin, et autres lexiques de l'époque médiévale. L'Esprit Saint a permi de faire entendre tous les échanges en italien plutôt qu'en araméen ancien. La langue de feu de l'Esprit Saint, on la voit aussi s'appliquer dans l'oeuvre, en évitant toutes les traductions intermédiaires qui auraient occasionné des pertes certaines. En Dieu, rien n'est perdu de la trace du temps, et de tout le vivant ce qui a passé sur la Terre, et dans les moindres détails si désiré. Le temps, c'est comme un disque. En Dieu, on peut le lire là où Dieu le permet, ailleurs qu'au présent, pour lire le passé dont le contenu est réel et perpétuel. Dieu nous en fait maintenant cadeau par ce canal privilégié ! C'est comme une machine à voyager dans le temps. Dans les faits, en Dieu, c'est possible de voyager dans le temps et dans l'espace ! C'est maintenant à nous de le remercier. Sans l'Esprit Saint, l'oeuvre n'aurait jamais pu exister, et aurait été impossible à réaliser. L'œuvre entière est un précieux complément aux Évangiles, parce que si la Bible devait contenir tous les détails de l'histoire sainte, elle serait bien 4 fois plus épaisse qu'elle ne l'est, ce qui aurait surtout rendu plus difficile sa diffusion massive. La diffusion par voie électronique est d'autant plus facilitée que de devoir acheter l'œuvre papier. Et pourtant, je l'ai toute entière en volumes depuis 1996 déjà, et j'en suis très heureux !!! 🙏
apvs
@RG 44 : A propos de Carinci, l'information qui vous manque ( son témoignage écrit sur l'opinion favorable de Pie XII ) se trouve dans le livre "Pro e Contro Maria Valtorta" d'Emilio Pisani, écrit en Italien.
Est-ce que cela vous satisfait, René ?
RG 44
Pas vraiment. Si ce document vous paraît si important je ne comprends pas que vous même ou FMD ne nous ayez jamais donné son contenu en français. Il n'est pas forcément trop tard.
De vos messages antérieurs je retiens ceci :
Posons-nous la question : qu'est-ce que l'Eglise aime ? Et bien elle aime enseigner le Christ à ses enfants, c'est cela qu'elle aime. Elle aime donc tout ce qui enseigne le …Plus
Pas vraiment. Si ce document vous paraît si important je ne comprends pas que vous même ou FMD ne nous ayez jamais donné son contenu en français. Il n'est pas forcément trop tard.

De vos messages antérieurs je retiens ceci :
Posons-nous la question : qu'est-ce que l'Eglise aime ? Et bien elle aime enseigner le Christ à ses enfants, c'est cela qu'elle aime. Elle aime donc tout ce qui enseigne le Christ en vérité.

Ici je suis entièrement d'accord avec vous. C'est très probablement parce que l'Eglise pense que l'EMV n'enseigne pas le Christ « en vérité » que depuis toujours elle demande que l'ouvrage ne soit pas présenté comme d'origine divine.

Bien sûr je suis d'accord sur le fond avec J. Bouflet même si je trouve certains de ses arguments comme le figuier de Barbarie ou la vanille d'intérêt secondaire (trop techniques donc susceptibles de querelles d'experts). Je me réjouis de voir une personne reconnue compétente sur le sujet prendre position sans ambiguïté. Je partage son analyse, oui, et particulièrement ceci : l'imposture Maria Valtorta, plus encore que dans son œuvre, est chez ceux qui la défendent et la présentent comme une sainte.

René Gounon
jean-yves macron
@RG 44
En attendant que le procès de la cause en béatification de Maria Valtorta rende son verdict :
c'est entièrement votre droit de ne pas considérer Maria Valtorta et ce qu'elle a écrit comme saints, cependant sans aucune preuve de sa soi-disant "imposture", accusation qui relève donc du jugement téméraire qui est un grave péché de calomnie, péché qui répugne à toute l'Eglise catholique.…Plus
@RG 44

En attendant que le procès de la cause en béatification de Maria Valtorta rende son verdict :

c'est entièrement votre droit de ne pas considérer Maria Valtorta et ce qu'elle a écrit comme saints, cependant sans aucune preuve de sa soi-disant "imposture", accusation qui relève donc du jugement téméraire qui est un grave péché de calomnie, péché qui répugne à toute l'Eglise catholique. Vous en assumez les conséquences.

Et c'est également notre droit de considérer factuellement cette femme comme irréprochable et notre droit non moins strict, de croire ce qu'elle dit avoir reçu dans le cadre d'une révélation privée. Une considération, cette fois-ci, qui en plus de n'être en rien immorale, est de plus permise par l'Eglise catholique qui ne nous interdit pas d'y croire de foi humaine.
Nous n'avons donc, quant à nous, rien d'immoral à assumer, ce qui nous permet d'aller en paix quoi qu'il en soit, en attendant le jugement de l'Eglise.
RG 44
Pour que le procès en béatification de MV rende son verdict encore faudrait-il qu'il soit ouvert, ce qui n'est pas le cas comme l'a encore rappelé récemment l'évêque de Lucques son diocèse.
Dans l'attente il est normal que chacun défende son point de vue mais je suis choqué de voir les valtortistes clamer haut et fort l'origine divine quand l'Eglise demande de ne pas le faire. Pour ma part …Plus
Pour que le procès en béatification de MV rende son verdict encore faudrait-il qu'il soit ouvert, ce qui n'est pas le cas comme l'a encore rappelé récemment l'évêque de Lucques son diocèse.

Dans l'attente il est normal que chacun défende son point de vue mais je suis choqué de voir les valtortistes clamer haut et fort l'origine divine quand l'Eglise demande de ne pas le faire. Pour ma part comme je l'ai déjà dit, je cesserai immédiatement toute critique si l'Eglise change de position et reconnaît l'ouvrage comme venu de Dieu.

Je fais une pause, étant loin de mon PC pour une semaine ou deux. Cordialement.
apvs
@RG 44
Donc, monsieur Gounon, j'ai pour ma part la pleine confirmation de ce à quoi je pensais en vous posant cette question : en vous, j'ai vraiment à faire à un shadok.
Vous êtes incapable d'utiliser votre cerveau. Il n'y a pas d'issue possible à nos échanges.
jean-yves macron
@RG 44
Vous jouez sur les mots " enquête" et "procès", ce qui vous permet de défendre une position du verre à "moitié vide" quand il est au moins à "moitié plein". Je pense pouvoir montrer dans le post suivant qu'en réalité le verre est "plein" concernant le procès, que"tous les feux sont verts" et que la procédure concernant Maria Valtorta en est au même point que d'autres apparitions …Plus
@RG 44

Vous jouez sur les mots " enquête" et "procès", ce qui vous permet de défendre une position du verre à "moitié vide" quand il est au moins à "moitié plein". Je pense pouvoir montrer dans le post suivant qu'en réalité le verre est "plein" concernant le procès, que"tous les feux sont verts" et que la procédure concernant Maria Valtorta en est au même point que d'autres apparitions indubittables en cours.
Bonnes vacances à vous et au plaisir de vous retrouver.
Franckie33
Si je peux me permettre, l'Imprimatur accordé à une publication n'est ni une reconnaissance ni approbation canonique, mais tout simplement, comme son nom l'indique, une autorisation d'imprimer, jugeant qu'il n'y a rien de contraire à la doctrine de la Foi. Personnellement, j'ai lu Maria Valtorta : belle oeuvre, magnifique même, mais je préfère m'en tenir à l'Evangile qui se suffit à lui-même...
apvs
Si je peux me permettre,
Vous me pouvez, bien sûr !
l'Imprimatur accordé à une publication n'est ni une reconnaissance ni approbation canonique, mais tout simplement, comme son nom l'indique, une autorisation d'imprimer, jugeant qu'il n'y a rien de contraire à la doctrine de la Foi.
C'est exactement ce que l'Eglise fait pour une révélation privée : le plus souvent, elle ne se prononce pas. C'est …Plus
Si je peux me permettre,
Vous me pouvez, bien sûr !

l'Imprimatur accordé à une publication n'est ni une reconnaissance ni approbation canonique, mais tout simplement, comme son nom l'indique, une autorisation d'imprimer, jugeant qu'il n'y a rien de contraire à la doctrine de la Foi.
C'est exactement ce que l'Eglise fait pour une révélation privée : le plus souvent, elle ne se prononce pas. C'est ce qu'on appelle un "non constat de surnaturalité" ( à ne pas confondre avec un "constat de non surnaturalité", qui est une condamnation ).

En quelque sorte, l'Eglise passe prudemment son tour, tout en constatant qu'il n'y a rien de répréhensible : à chacun ensuite de se faire ou non son opinion, chacun est libre. C'est exactement ce que Pie XII a dit de l'EMV.

Personnellement, j'ai lu Maria Valtorta : belle oeuvre, magnifique même,
Quel beau témoignage que le vôtre aussi sobre soit-il, au milieu des hurlements des loups !

mais je préfère m'en tenir à l'Evangile qui se suffit à lui-même...
...C'est le Christ qui se suffit à Lui-même, et c'est le même Christ dont il est question dans les saints Evangiles, comme dans l'oeuvre de Maria Valtorta. Et heureusement, puisque c'est Lui-même qui le lui a révélé !

Pourtant, votre choix est louable, et conduit également à la sainteté. Que Dieu vous bénisse et vous garde +
Claudius Cartapus
Et même si l'Église donne un jour l'imprimatur à l'œuvre de Maria Valtorta, les mêmes détracteurs réfractaires habituels qui sont pour l'essentiel issus d'une Église parallèle, demeureront de farouches adversaires de l'œuvre. Ils blâmeront évidemment l'Église dite 'conciliaire', selon leur expression fétiche, pour tant de dérive et de laxisme... Je commence à croire que les juifs vont reconnaître …Plus
Et même si l'Église donne un jour l'imprimatur à l'œuvre de Maria Valtorta, les mêmes détracteurs réfractaires habituels qui sont pour l'essentiel issus d'une Église parallèle, demeureront de farouches adversaires de l'œuvre. Ils blâmeront évidemment l'Église dite 'conciliaire', selon leur expression fétiche, pour tant de dérive et de laxisme... Je commence à croire que les juifs vont reconnaître Jésus comme leur messie avant même que l'œuvre de Maria Valtorta ne soit acceptée par ses farouches détracteurs... On sait que Jésus lui-même a été accusé devant le Sanhédrin de 'blasphémer'... Les juifs n'ont pas consenti d'imprimatur à Jésus, ni de son vivant, ni après... S'il aurait fallu attendre que ça vienne d'eux d'abord pour avoir le droit de reconnaître Jésus, et d'avoir le droit d'évangéliser, il n'y aurait pas eu un seul chrétien sur terre depuis 2000 ans, et pourtant !!! Les défenseurs de la tradition, ils en avaient aussi à l'époque, et ils étaient tous juifs, soit les pharisiens. Beaucoup de juifs de l'époque sont devenus chrétiens, mais pas les pharisiens... Des fois, je vois ce mot, et il me viens l'idée d'enlever le 'h' pour voir... Depuis l'époque, les juifs demeurés juifs, sont toujours juifs d'une génération à l'autre. Ils sont toujours de farouches défenseurs de leurs traditions cristallisée. Des juifs parfois se convertissent au christianisme, mais passent alors pour des traîtres à leurs yeux, comme Mgr Lustiger est devenu chrétien lorsqu'il était jeune. Il a déjà expliqué lui-même que la foi chrétienne était parfaitement cohérente, même pour un esprit juif. La tradition juive était alors un obstacle, et il l'a pourtant surmonté avec l'aide de l'Esprit Saint ! C'est une démarche de conversion absolument remarquable ! Il a passé outre la tradition !!!
L'œuvre de Maria Valtorta qui est diabolisé par ses détracteurs, les dépasse complètement. L'Esprit Saint et l'esprit des hommes ne sont clairement pas au même niveau, et on le constate depuis toujours. C'est pareil pour les mystères divins qui ne peuvent être exprimés par des mots humains. Il y a des choses qui dépasseront toujours la compréhension humaine. Avec la foi, on peut surpasser ce décalage humain avec l'Esprit Saint. 🙏
France Vappereau
Tellement bien dit Claudius Cartapus!👍😉J'applaudis avec enthousiasme !
RG 44
Vous écrivez : « ... il suffit donc de citer Mgr Carinci, dont le témoignage est loin d'être de peu d'importance, et qui nous a laissé un écrit confirmant la position favorable du pontife, dont il était le plus proche confident ».
Pouvez vous nous donner la référence de ce témoignage que vous qualifiez d'important et nous dire comment y avoir accès ? Merci d'avance.Plus
Vous écrivez : « ... il suffit donc de citer Mgr Carinci, dont le témoignage est loin d'être de peu d'importance, et qui nous a laissé un écrit confirmant la position favorable du pontife, dont il était le plus proche confident ».

Pouvez vous nous donner la référence de ce témoignage que vous qualifiez d'important et nous dire comment y avoir accès ? Merci d'avance.
apvs
Mgr Alfonso Carinci (1862-1963).
Secrétaire de la Congrégation pour les Rites sacrés (actuellement pour la cause des saints).
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Il écrit, le 17 janvier 1952 :
À en juger d'après le bien que l'on éprouve en lisant la vie de Jésus de Maria Valtorta, à mon humble avis, cette œuvre, une foi publiée, pourrait porter beaucoup d'âmes au Seigneur: des pêcheurs à la conversion et des bons …
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Mgr Alfonso Carinci (1862-1963).

Secrétaire de la Congrégation pour les Rites sacrés (actuellement pour la cause des saints).
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Il écrit, le 17 janvier 1952 :

À en juger d'après le bien que l'on éprouve en lisant la vie de Jésus de Maria Valtorta, à mon humble avis, cette œuvre, une foi publiée, pourrait porter beaucoup d'âmes au Seigneur: des pêcheurs à la conversion et des bons à une vie plus fervente et plus active. Tandis que la presse immorale envahit le monde et que les films corrompent les gens, il me vient tout à fait spontanément le désir de remercier le Seigneur de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement et spirituellement si élevée, accessible et profonde, attirante à la lecture et capable d'être reproduite dans des représentations cinématographiques et de théâtre sacré. J'ai communiqué ma pensé qui est aussi celle de théologiens et d'exégètes de grande valeur tel que le révérend Père Béa (il n'était pas encore Cardinal à ce moment), tel que Monseigneur Lattanzi, professeur de théologie fondamentale au Latran, mais cela étant, je suis naturellement prêt à me corriger dans le cas où le Saint Père jugerait autrement.

Il a confirmé par écrit les propos du Pape Pie XII en 1948, encourageant la publication de l'œuvre de Maria Valtorta. Le Saint-Office n'ignorait pas ces soutiens et l'avis du Pape, mais il est passé outre. L'Osservatore Romano écrit en effet (6/01/1960) : "malgré les personnalités illustres
(dont l'incontestable bonne foi a été surprise) qui ont apporté leur appui à la publication, le Saint-Office a cru nécessaire de la mettre dans l'Index des Livres prohibés".

Témoignage extrait de
Pro e Contro Maria Valtorta (page 41) – CEV – ISBN 88-7987-130-7. Voir aussi, chez le même éditeur Lettres à Mgr Carinci (Lettere a Mons. Carinci) 2006 – ISBN 978-88-7987-140
apvs
@RG 44 À mon tour de vous poser une question : que manque-t-il encore pour que vous soyez persuadé ?
RG 44
Que Mgr Carinci ait été favorable à MV, je n'ai aucun doute là dessus: il a fait partie des "personnalités illustres" qui ont tenté (en vain) de convaincre Pie XII d'abroger les sanctions. Cette initiative concertée confirme d'ailleurs que Pie XII à cette époque n'était pas -ou plus- convaincu de la nécessité de faire publier l'oeuvre. Ce qui me manque et que j'aimerais pouvoir lire, c'est le …Plus
Que Mgr Carinci ait été favorable à MV, je n'ai aucun doute là dessus: il a fait partie des "personnalités illustres" qui ont tenté (en vain) de convaincre Pie XII d'abroger les sanctions. Cette initiative concertée confirme d'ailleurs que Pie XII à cette époque n'était pas -ou plus- convaincu de la nécessité de faire publier l'oeuvre. Ce qui me manque et que j'aimerais pouvoir lire, c'est le texte dans lequel vous dîtes qu'il confirme les propos du Pape en 1948 (alors qu'il n'était pas présent à l'audience privée).
apvs
Non, RG 44, ne modifiez pas ce qu'on vous dit : Mgr Carinci a apporté la confirmation écrite que Pie XII était favorable à l'oeuvre, il n'a pas attesté qu'il avait entendu ce qu'il n'avait pas personnellement entendu, car Mgr Carinci n'était pas un farceur, prétendant que ses oreilles avaient le pouvoir de bilocation.
Par contre, je m'étonne de votre question. Car vous qui avez carrément écrit …Plus
Non, RG 44, ne modifiez pas ce qu'on vous dit : Mgr Carinci a apporté la confirmation écrite que Pie XII était favorable à l'oeuvre, il n'a pas attesté qu'il avait entendu ce qu'il n'avait pas personnellement entendu, car Mgr Carinci n'était pas un farceur, prétendant que ses oreilles avaient le pouvoir de bilocation.

Par contre, je m'étonne de votre question. Car vous qui avez carrément écrit tout un "livre" sur l'EMV, vous êtes donc nécessairement un grand connaisseur, ou alors un farceur si ce n'est pas le cas. Vous savez donc bien que tout n'est pas encore publié en français, ni en italien, des documents concernant MV : beaucoup de documents ne sont pas encore tombés dans le domaine public. Mais sur la foi sous serment de plusieurs témoins clefs, nous sommes surs de l'existence de ces preuves. Je me trompe cependant peut-être au sujet de cet écrit de Carinci, il est peut-être déjà publié, au moins en italien. Mais je ne parle pas cette langue, je me fie donc au témoignage sans astuce de François-Michel Debroise.

Carinci s'était laissé abusé ?

Posons-nous la question : qu'est-ce que l'Eglise aime ? Et bien elle aime enseigner le Christ à ses enfants, c'est cela qu'elle aime. Elle aime donc tout ce qui enseigne le Christ en vérité.

L'EMV enseigne le Christ, rien que le Christ, tout le Christ dans sa plénitude. Et même le brûlot de 1949 le reconnaît formellement, sans pouvoir trouver une seule erreur doctrinale.

Vous prétendez que des grands et éminents personnages de l'Eglise se sont laissés abusés ? Mais par quoi ? Par un excellent enseignement sur le Christ ?

Vous êtes démenti par le Seigneur Lui-même, qui dit que ses brebis connaissent sa Voix, et qu'elles ne suivraient pas la voix d'un étranger.
Carinci, Pie XII, Roschini, Allegra, le padre Pio et tant d'autres étaient de fervents disciples du Christ : ils ne pouvaient ainsi donner leur foi à n'importe quelle imitation de la Voix du Seigneur. Ils l'ont reconnue formellement, sans que le trompeur puisse les égarer.

Car c'est cela que vous ignorez, RG : il y a un autre témoin, en plus de Carinci, Berti, Pie XII.

Ce témoin, c'est l'oeuvre elle-même. Une oeuvre si magnifique, enseignant si parfaitement qui est le Christ, si impossible à attribuer à Maria Valtorta en raison de son exactitude au-delà de toutes possibilités humaines, n'avait aucune raison de déplaire, de susciter le moindre doute, dans des esprits vraiment éclairés.

Et ce fut le cas : elle fut non seulement acceptée, mais admirée, vantée, recommandée par toutes les saintes âmes d'Eglise qui eurent la chance de la lire.

Il est complètement invraisemblable que cela ait pu être différent avec Pie XII, c'est simplement inconcevable : car il avait au minimum le même amour pour le Christ que ces autres personnes qui lisaient MV. Pour de saintes âmes réticentes à la lire, on peut encore penser qu'elles puissent avoir des raisons de douter, mais pas pour Pie XII, dont le devoir était de la lire pour dire son avis sur elle. Il l'a lu, et cela suffit pour affirmer qu'il n'eut pas le moindre doute.

Et dans les affaires célestes, il y a une constante : si l'on est saint, lorsqu'on aime une oeuvre divine, on l'aime pour toujours. On ne la prend pas en désamour au gré du vent qui tourne. Pie XII avait aimé l'oeuvre de Maria Valtorta, puisqu'il reçut Berti et ses confrères en audience privée. Ce n'était pas pour un court instant comme vous persistez à l'insinuer. Cet amour indissociable de celui du Christ dura en lui pour toujours, il ne s'en repentit jamais.

Par contre, certains membres du Saint Office avaient déjà révélé la vraie nature de leur cœur en attaquant cruellement le padre Pio : ils étaient fermés à ce qui leur semblait "trop surnaturel", et qui pour eux était parfaitement inutile, source d'ennuis, voire carrément dangereux et répréhensible. Dans de telles conditions, il n'y avait pas la moindre chance qu'ils approuvent ensuite les écrits de MV, de source tellement évidemment surnaturelle, ce qui était par principe si haïssable pour eux.

Mais par ailleurs, je suis un peu comme vous, @RG 44. Je suis par exemple convaincu que les pharisiens brûlaient du désir de partir à la suite du Christ, mais que c'est Celui-ci qui les en avait empêchés ; et aussi que les bergers de Bethléem ne croyaient pas en l'Incarnation du Verbe.
Bref : je revisite tout, au gré de ma fantaisie, je vois tout à l'inverse des évidences, car c'est mon choix et cela me plaît :))

Il n'y eut pas de sanction en vigueur contre l'oeuvre tant que Pie XII fut en vie : votre remarque est donc bien vide. Effectivement, si Pie XII comme vous le soutenez, avait d'abord été "favorable sans grande conviction" ( position indigne d'un pape comme lui ), avant de faire volte face, il aurait sans aucun doute produit un démenti pour contrer la fausse rumeur comme quoi il avait recommandé la publication et la lecture de l'EMV. Et en plus, il aurait pris des sanctions disciplinaires contre les faux témoins.

Ici, ce n'est même pas : "testis unus, testis nullus", mais : "testis nullus, testis complètement nullus et idiotibus". En effet, vous n'avez même pas l'ombre d'un seul témoignage de l'existence de ces démenti et sanctions : votre thèse repose donc sur du vent.
apvs
@RG 44 Vous ne répondez pas à ma question : que manque-t-il encore pour que vous soyez persuadé de l'authenticité de l'oeuvre ? Ne me dites pas qu'il vous manque simplement le fac similé de Mgr Carinci !
Puisque vous ne me répondez pas, je vous pose encore une autre question en plus de la première :
posez-vous toujours le même regard approbateur sur les arguments de Boufflet prétendant discréditer …Plus
@RG 44 Vous ne répondez pas à ma question : que manque-t-il encore pour que vous soyez persuadé de l'authenticité de l'oeuvre ? Ne me dites pas qu'il vous manque simplement le fac similé de Mgr Carinci !

Puisque vous ne me répondez pas, je vous pose encore une autre question en plus de la première :

posez-vous toujours le même regard approbateur sur les arguments de Boufflet prétendant discréditer Maria Valtorta ?
jean-yves macron
@apvs et @RG44
Il n'y a pas que Pie XII, le cardinal Ratzinger aussi a lu l'Evangile tel qu'il m'a été révélé car il a personnellement demandé à Marcel Clément un temps de réflexion de un an au terme duquel il a ré-autorisé la publication des articles et publicités qui paraissaient dans "l'Homme nouveau", autorisation équivalant à un nouvel imprimatur signifiant : "vous pouvez reprendre la …Plus
@apvs et @RG44

Il n'y a pas que Pie XII, le cardinal Ratzinger aussi a lu l'Evangile tel qu'il m'a été révélé car il a personnellement demandé à Marcel Clément un temps de réflexion de un an au terme duquel il a ré-autorisé la publication des articles et publicités qui paraissaient dans "l'Homme nouveau", autorisation équivalant à un nouvel imprimatur signifiant : "vous pouvez reprendre la diffusion" et qui émanait du Cardinal préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi (le Saint-Office), le plus haut niveau d'autorité en matière d'autorisation, donné par le futur Pape Benoit XVI, le chef suprême de l'Eglise catholique, qui plus est.

L'église et Maria Valtorta - Éditions Maria Valtorta