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5) Cana dans l'EMV : quelle étouffante possessivité de Marie ? Quelle misogynie de Jésus ? réfutation …

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communautesaintmartin.org/…MV-III-ASPECTS-PSYCHOLOGIQUES-DES-PERSONNAGES-.pdf
Qui est le mentor de dom Guillaume Chevallier ?
Voir aussi la réponse de F.M.Debroise à ces articles,
celle du docteur psychiatre D.Gloppe
et celle du collectif Marie de Nazareth: Réponse à Don Guillaume Chevallier : il n’y a aucune erreur doctrinale dans les écrits de Maria Valtorta
2. Jésus et sa mère
Les femmes tiennent une grande place dans l’œuvre de Maria Valtorta.
Le groupe des disciples femmes est actif et souvent représenté. Les mères, surtout, sont omniprésentes autour du cercle des disciples : Marie, la mère de Jésus, qui se distingue de toutes par ses qualités et le nombre de ses interventions, mais aussi la mère des fils de Zébédée, la mère de Judas et d’autres encore. Si la part belle leur est faite et que certaines qualités leur sont reconnues, il n’est pas rare pourtant que les femmes soient sévèrement jugées.
1 ) Les femmes tiennent une grande place dans l’œuvre : et au nom de quoi faudrait …Plus
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« Maman ! Maman ! (…) ma force me vient de tes prières. Mon esprit trouve le repos en pensant à toi et maintenant, voilà, mon cœur trouve le réconfort en restant ainsi, la tête contre ton cœur béni… Maman ! … » Jésus a attiré près de lui sa mère debout près de lui qui est assis sur un coffre contre le mur, et il appuie son front sur la poitrine de Marie qui caresse doucement ses cheveux… …Plus
« Maman ! Maman ! (…) ma force me vient de tes prières. Mon esprit trouve le repos en pensant à toi et maintenant, voilà, mon cœur trouve le réconfort en restant ainsi, la tête contre ton cœur béni… Maman ! … » Jésus a attiré près de lui sa mère debout près de lui qui est assis sur un coffre contre le mur, et il appuie son front sur la poitrine de Marie qui caresse doucement ses cheveux… une pause toute d’amour. » (VI, 125, 303)

Dès que l'on remet ses citations dans leur contexte, c'est l'estocade qui achève de détruire cet article illusoire. Alors que DGC voudrait nous faire croire, par un procédé subtilement mensonger, à un Jésus dans l'EMV pétri de sensiblerie maladive dès qu'Il aperçoit sa Mère, voici en réalité ce qu'il en est dans le texte original complet, en ce passage de tendres retrouvailles entre les deux Immaculés :

EMV 433.1 - Louanges à la Vierge

"Quand on arrive de Séphoris, on entre à Nazareth par le côté nord-ouest, le plus élevé et le plus pierreux. L’amphithéâtre sur lequel Nazareth est bâtie en terrasses apparaît dans toute son étendue lorsqu’on atteint la crête de la dernière colline par cette route, qui descend assez rapidement par des ravins vers la petite ville. Si j’ai bon souvenir — car il s’est passé du temps, et beaucoup de sites montagneux se ressemblent —, Jésus se trouve à l’endroit précis où ses concitoyens essayèrent de le lapider et où il les arrêta par son pouvoir pour passer au milieu d’eux.

Jésus fait halte pour regarder sa chère ville qui lui est hostile, et un sourire de joie éclaire son visage. Quelle bénédiction, que les Nazaréens ignorent et ne méritent pas, est donc ce sourire divin qui est sûrement source de grâces pour la terre qui l’a accueilli enfant et l’a vu grandir, où sa Mère est née et où elle est devenue Epouse et Mère de Dieu !

Ses deux cousins eux aussi regardent leur ville avec une joie manifeste. Alors que celle de Jude est tempérée par un air sérieux, austère, retenu, celle de Jacques est plus ouverte et plus douce, plus semblable à la joie de Jésus.

Bien que ce ne soit pas sa ville, Thomas en a le visage tout illuminé et il dit, en montrant la petite maison de Marie, du four de laquelle la fumée monte en spirales :

« La Mère est à la maison et elle cuit le pain… »

Son élan d’amour est si grand, qu’il semble parler de sa propre mère avec toute l’affection d’un fils.

Simon le Zélote, plus calme en raison de son âge et de son éducation, sourit :

« Oui. Et sa paix arrive déjà à nos cœurs.

– Dépêchons-nous » dit Jacques. « Et suivons ce sentier pour arriver presque sans être vus des Nazaréens. Ils nous retiendraient…

– Mais vous vous éloignez de votre maison. Votre mère aussi voudra vous voir.

– Oh ! Tu peux être certain, Simon, que notre mère est chez Marie. Elle y est presque toujours, d’une part parce qu’elles font le pain, d’autre part à cause de la fillette malade.

– Oui, prenons ce chemin. Nous passerons derrière le jardin d’Alphée pour arriver à la haie de notre jardin » dit Jésus.

Ils descendent rapidement par le sentier, très abrupt au début, mais qui devient plus plat à mesure qu’on approche de la ville. Ils traversent des oliveraies, puis de petits champs nus, et longent les premiers jardins de la ville. Tous sont entourés de hautes haies feuillues sur lesquelles se penchent les frondaisons des arbres chargés de fruits, ou de murets en pierres sèches couverts à l’extérieur des branches des jardins. Aussi leur passage est-il inaperçu des ménagères qui vont et viennent dans les jardins, font la lessive ou encore l’étendent sur les petits prés à côté des maisons…

La haie qui borde d’un côté le jardin de Marie est en hiver tout un entrelacement d’épines, mais en été un vrai fouillis de feuilles après la floraison de l’aubépine au printemps, ou l’apparition des baies rouges à l’automne. En ce moment, elle est embellie par un jasmin vigoureux et par l’ondulation des calices de fleurs, dont je ne connais pas le nom mais qui, de l’intérieur du jardin, étendent leurs rameaux sur la haie pour la rendre plus fournie et plus belle. Une fauvette chante dans les buissons, et de l’intérieur arrive un roucoulement de colombes.

« La grille aussi est réparée et toute couverte de branches en fleurs », dit Jacques qui est accouru en avant pour regarder la grille rustique à l’arrière du jardin, restée des années sans servir, celle qui a permis de faire entrer et sortir la charrette de Pierre pour Jean et Syntica.

« Nous allons passer par le sentier et frapper à la porte. Ma Mère serait peinée de voir détruit cet abri, lui répond Jésus.

– Son jardin clos ! s’écrie Jude.

– Oui. Et elle en est la rose, lance Thomas.

– Le lys parmi les épines, complète Jacques.

– La fontaine scellée, ajoute Simon le Zélote.

– Mieux : la source d’eau vive qui, en jaillissant impétueusement du beau mont, donne l’Eau de Vie à la terre et s’élance avec sa beauté parfumée vers le Ciel, dit Jésus.

– D’ici peu, elle va être heureuse de te voir, s’exclame Jacques.

– Mon Frère, dis-moi quelque chose que je désire savoir depuis longtemps. Comment vois-tu Marie ? Comme ta Mère ou comme une sujette ? C’est ta Mère, bien sûr, mais c’est une femme et tu es Dieu… dit Jude.

– Comme une sœur et une épouse, comme le délice et le repos de Dieu, le réconfort de l’Homme. C’est tout que je vois et possède en Marie, comme Dieu et comme homme. Celle qui faisait les délices de la deuxième Personne de la Trinité au Ciel, les délices du Verbe comme du Père et de l’Esprit, fait aujourd’hui les délices du Dieu incarné et fera, plus tard, celles de l’Homme-Dieu glorifié.

– Quel mystère ! Dieu s’est donc privé deux fois de ses complaisances, en toi et en Marie… et il vous a donnés à la terre…
médite Simon le Zélote.

– Quel amour, devrais-tu dire. C’est l’amour qui a poussé la Trinité à donner Marie et Jésus à la terre, souligne Jacques.

– Et, non pas pour toi qui es Dieu, mais pour sa Rose, il n’a pas craint de la confier aux hommes, qui sont tous indignes de la protéger ? demande Thomas.


– Thomas, c’est le Cantique qui te répond : “ Le Pacifique avait une vigne, et il la confia à des vignerons ; ceux-ci étaient des profanateurs poussés par le Profanateur, et ils auraient donné de fortes sommes pour la posséder, ils auraient mis en œuvre toutes les séductions possibles, mais la belle Vigne du Seigneur se garda toute seule et ne voulut donner son fruit qu’au Seigneur, ne s’ouvrir qu’à lui pour engendrer le Trésor sans prix : le Sauveur. ” »

Les voilà parvenus au seuil de la maison. Tandis que Jésus frappe à la porte fermée, Jude remarque :

« Ce serait l’occasion de dire : “ Ouvre-moi, ma sœur, mon épouse, mon aimée, ma colombe, mon immaculée… ” »

Mais quand la porte s’entrouvre et qu’apparaît le doux visage de la Vierge, Jésus ne dit que le plus tendre des mots, en ouvrant les bras pour la recevoir :

« Maman !

– Oh ! Mon Fils ! Béni sois-tu ! Entre, et que la paix et l’amour soient avec toi !

– Et aussi avec ma Mère, avec la maison, et ceux qui s’y trouvent, dit Jésus en entrant, suivi des autres.


– Votre mère est à côté, tandis que les deux disciples s’emploient à faire le pain et la lessive… » explique Marie, après avoir échangé des salutations avec les apôtres et ses neveux.

Ceux-ci, par discrétion, se retirent pour laisser la Mère seule avec son Fils.

« Me voilà tout à toi, Mère. Nous allons rester quelque temps ensemble… Comme il est doux de revenir et de retrouver… la maison et toi surtout, Mère, après tant de voyages parmi les hommes…

– Qui te connaissent de plus en plus et, pour cette raison, se divisent en deux branches : ceux qui t’aiment… et ceux qui te haïssent… Et la plus grosse des deux, c’est cette dernière…

– Le Mal sent qu’il va être vaincu, il est furieux… et il rend furieux… Comment va la fillette ?

– Légèrement mieux… Mais elle a bien failli mourir… Pourtant ses paroles, maintenant qu’elle ne divague plus, correspondent, bien qu’en plus réservé, à celles qui lui venaient dans son délire. Ce serait mentir de prétendre que nous l’avons délivrée de ses mauvais souvenirs… La malheureuse !…

– Oui. Mais la Providence a veillé sur elle.

– Et maintenant ?

– Je ne sais pas. Auréa ne m’appartient pas comme créature. Son âme est à moi, mais son corps appartient à Valéria. Pour le moment, elle va rester ici, afin d’oublier…

– Myrta voudrait bien l’avoir.

– Je le sais… Mais je n’ai pas le droit d’agir sans la permission de la Romaine. Je ne sais même pas si elles l’ont acquise contre de l’argent ou si elles ont seulement employé l’arme des promesses… Quand la Romaine la réclamera…

– J’irai moi-même la voir à ta place, mon Fils. Il n’est pas bon que tu y ailles… Laisse faire ta Maman. Nous autres, femmes… ces êtres insignifiants pour Israël, on ne nous observe pas autant si nous allons parler à des païens. Et ta Maman est si inconnue du monde ! Personne ne remarquera la femme du peuple hébraïque qui, enveloppée dans son manteau, parcourt les rues de Tibériade et frappe à la maison d’une dame romaine…

– Tu pourrais aller chez Jeanne… et là, parler à la femme…

– C’est ce que je vais faire, mon Fils. Que ton cœur soit soulagé, mon Jésus !… Tu es tellement affligé… Je le comprends… et je voudrais tant faire pour toi…

– Tu fais beaucoup, Maman. Merci pour ton soutien…

– Oh ! je suis une aide bien pauvre, mon Fils ! Car je ne réussis pas à te faire aimer, à te donner… de la joie… tant qu’il t’est accordé d’en avoir un peu… Que suis-je donc alors ? Une bien pauvre disciple…

Maman, Maman ! Ne parle pas ainsi ! Ma force me vient de tes prières. Mon esprit trouve le repos en pensant à toi, et maintenant, de rester ainsi, la tête contre ton cœur béni, réconforte mon cœur… Maman !… »


Jésus a attiré près de lui sa Mère, debout à ses côtés. Il est assis sur un coffre contre le mur, et appuie son front contre la poitrine de Marie, qui caresse doucement ses cheveux… C’est une attitude pleine d’amour.

Puis Jésus relève la tête et se met debout.

« Allons trouver les autres et la fillette » dit-il en sortant avec sa Mère dans le jardin. (...)"

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---> À mille lieux donc d'être ce que DGC insinue, c'est-à-dire ce "petit fi-fils à sa man-man" de maternelle pleurant dès qu'il voit sa mère venir le chercher, Jésus se montre bien au contraire ici le Consolateur de Marie sa Mère tellement affligée de son impuissance à Le faire aimer, d'être incapable de Le protéger contre ses ennemis, et se trouvant pour cela "une bien pauvre disciple" : ce à quoi le Christ réagit immédiatement par un débordement de tendre affection et de réconfort envers elle, en parole et en acte, afin de Lui montrer à quel point son Coeur est rempli de gratitude envers elle qui Le console plus que tous les autres réunis de l'ingratitude des hommes, et ne peut pas en faire davantage pour Le servir.
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DGC :
Nous avons déjà eu l’occasion de citer le passage où « Jésus » modifie le texte canonique de l’Évangile des noces de cana (Jn 2) pour y ajouter un « désormais » tout à fait absent des manuscrits les plus antiques : « Femme, qu’y a-t-il désormais entre toi et moi ? »

1). DGC semble être passionné par la vie de saint Bernard, servant même de guide pour faire visiter sa maison natale à …Plus
DGC :
Nous avons déjà eu l’occasion de citer le passage où « Jésus » modifie le texte canonique de l’Évangile des noces de cana (Jn 2) pour y ajouter un « désormais » tout à fait absent des manuscrits les plus antiques : « Femme, qu’y a-t-il désormais entre toi et moi ? »


1). DGC semble être passionné par la vie de saint Bernard, servant même de guide pour faire visiter sa maison natale à Fontaine-les-Dijons : mais un peu moins passionné par ses écrits, apparemment, sinon il les connaîtrait. C’est ce grand docteur de l’Église qui va lui-même lui répondre au sujet des noces de Cana :

« Mais qui ne se serait ému de la réponse qu’aux noces de Cana le Seigneur fit à sa très obligeante et très sainte Mère en lui disant : « Qu’y a-t-il à toi et à Moi, femme ? » Qu’y a-t-il à Toi et à elle, Seigneur ? N’est-ce pas ce qu’il y a au fils et à la mère ? Tu cherches en quoi tu la concernes, alors que tu es le fruit béni de son sein immaculé ? N’est-ce pas elle qui t’a conçu en toute pureté et mis au monde sans corruption ? N’est-elle pas la femme dans le sein de qui tu es resté neuf mois, dont les virginales mamelles t’ont allaité, en compagnie de qui Tu es descendu de Jérusalem alors que Tu avais douze ans, et à qui Tu étais soumis ? Mais en ce moment, pourquoi lui fais-Tu de la peine en disant : « Qu’y a-t-il à Moi et à toi ? » Il y a beaucoup, et sous tous rapports. Mais déjà je le vois avec évidence, ce n’est pas dans un mouvement d’irritation, ni dans le dessein de troubler la délicate modestie de la Vierge ta Mère que Tu as dit : « Qu’y a-t-il à Moi et à toi ? », puisqu’au moment où les serviteurs se présentent devant Toi pour obéir à ta Mère, Tu n’hésites pas un instant à accomplir ce que cette mère a suggéré.
Dans quel but alors, frères, dans quel but répondait-Il tout d’abord de cette manière ? C’est pour nous, à n’en pas douter, POUR QUE DÉSORMAIS le souci de la parenté charnelle ne trouble pas ceux qui se sont donnés au Seigneur, et que de telles préoccupations n’entravent pas le travail spirituel. (…)
( Saint Bernard, « Écrits sur la sainte Vierge » Médiaspaul p.123-124)

Bien avant Maria Valtorta, saint Bernard explique déjà cette réponse évangélique apparemment abrupte, voire carrément impolie et irrespectueuse de Jésus à sa Mère, propre à peiner celle-ci, par un « désormais » : il y a tout de Lui à elle, mais désormais les liens de la chair qui les unissent si tendrement jusqu’à la mort seront subordonnés à sa Mission qui passera en premier. Marie le comprend bien, et désormais nous aussi.

2 Le désormais est donc bien sous-entendu dans le texte de saint Jean : il ne dénature en rien le sens de la phrase du Christ, et permet au contraire de le préciser admirablement, comme Jésus en donne l’explication limpide dans ce passage de l'EMV.

3. Jésus doit désigner par « traducteurs » tous ceux qui, après sa Résurrection, ont parlé de l’épisode des noces de Cana, saint Jean étant le seul et unique d’entre eux à l’avoir fait par un écrit qui nous soit parvenu. Effectivement, l’apôtre bien-aimé ne mentionne pas ce « désormais », et cependant : c’est toujours avec la nuance qu’apporte ce mot que ce passage a été lu et compris depuis 2000 ans. Il est donc fort possible et probable, quoi que personne ne soit obligé d’y croire, que la phrase originelle du Christ contienne cet adverbe.
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Version 2024